Pourquoi mes règles sont peu abondantes ?
À partir de quand parle-t-on de règles peu abondantes ?
On peu parler d'hypoménorhée (du grec hypo = peu ou trop peu) c'est-à-dire de règles peu abondantes quand le volume de sang menstruel est inférieur à 25ml, soit à peine le volume d'un espresso (ou un peu plus d'un shot, chacun ses références visuelles). L'hyperménorrhée, les règles très abondantes quant à elles, c'est à partir de 80ml.
Les règles peu abondantes sont aussi souvent plus courtes et ne durent que 1 à 3 jours, (contrairement à 4-5 jours pour un cycle menstruel "normal"). Le plus souvent, les règles sont peu abondantes et marron, c'est le signe que le sang s'est oxydé au contact de l'air, car il met plus de temps à être évacué (gravité oblige).
Les règles faibles ou peu abondantes peuvent avoir plusieurs raisons, mais le plus souvent c’est le signe d’un taux d’œstrogènes faible, la première conséquence est souvent des problèmes de fertilité, mais les répercussions peuvent aller bien au-delà de ça. Explications.
Commençons par le début, c’est quoi des œstrogènes ?
Les œstrogènes sont les hormones dominantes de la première moitié du cycle menstruel, des règles à l’ovulation. Leur fonction principale est de donner l’ordre au corps de développer l’endomètre (la paroi qui tapisse l’utérus, qui sera évacué sous forme de menstruations pendant les règles s’il n’y a pas de fécondation). Mais pas que !
Les œstrogènes jouent aussi un rôle important sur d’autres aspects de la santé, ainsi que sur le moral et les émotions. On est généralement plus énergique pendant la phase folliculaire jusqu'à l'ovulation, on a plus confiance en soi, on a l’impression de “glow” et d’être plus créative... tout ça, c’est l’action des œstrogènes !
Les œstrogènes boostent l'humeur et l'énergie, et donnent—brièvement—l’impression qu’on est superwoman et que le monde nous appartient. En soi, que des bonnes nouvelles, sauf que cette “vague” de bien-être ne dure pas éternellement et donne souvent suite au syndrome prémenstruel, quand le taux d’œstrogènes chute parfois brutalement. Pas besoin d’être surfeuse pro pour savoir qu’après chaque vague vient un creux, qu’on prend parfois de plein fouet. Mais—positive attitude oblige—c'est aussi l’occasion de rappeler qu’après la pluie vient le beau temps et que le syndrome prémenstruel ne dure pas éternellement (#verreàmoitiéplein).
Dans le cas d'un manque d'œstrogènes, en dehors des règles peu abondantes et des problèmes de fertilité qu'il peut causer, il peut y avoir des conséquences sur le bien-être mental tout au long du cycle, puisqu'on n'atteind jamais cette période de "sommet". Certaines personnes vivent même ce qu'on appelle le syndrome post-menstruel, un état qui se traduit par des épisodes dépressifs APRÈS les règles (contrairement au syndrome prémenstruel, qui a lieu AVANT les règles).
Des règles peu abondantes ne sont donc pas forcément un problème d'un point de vue pratique (des règles plus courtes, moins de protections à utiliser, c'est plutôt une bonne nouvelle de ce point de vue là), mais ce que ce symptôme révèle est davantage à prendre au sérieux : dépression, système immunitaire affaibli, manque d'énergie... Pas de quoi avoir envie de croquer la vie à pleines dents !
Contraception, ménopause, stress, infertilité : causes et conséquence des règles peu abondantes
Difficultés à tomber enceinte : quel lien avec des règles peu abondantes ?
Des règles peu abondantes peuvent être problématiques quand on cherche à tomber enceinte, car si l’endomètre n’est pas suffisamment développé, même en cas de fécondation de l’ovocyte par un spermatozoïde, l’embryon éventuel ne pourra peut-être pas s’y accrocher et une grossesse n’aura pas lieu. Dans certains cas, les règles sont peu abondantes et marrons, c'est le signe que le sang s'est oxydé, car il met plus de temps à être évacué par l'utérus.
Règles peu abondantes : premier signe de la ménopause et péri-ménopause
Pendant les années qui précèdent la ménopause (on est “officiellement” ménopausée 2 ans après les dernières règles), les règles sont souvent chaotiques et déréglées ce qui peut se traduire, entre autres, par des règles peu abondantes, irrégulières ou des cycles courts. Le dérèglement hormonal de la ménopause et périménopause est déclenché notamment par le fait que les œstrogènes baissent peu à peu et à une qualité d'ovulation moins bonne. Les cycles deviennent souvent plus courts, ou s'espacent et deviennent complètement imprévisibles.
Les conséquences de la périménopause, surtout quand elle arrive jeune (avant 45 ans), sur la fertilité sont celles dont on parle le plus souvent, mais les effets au niveau émotionnel ne sont pas à ignorer. Bouffées de chaleur, sautes d’humeur, baisse de la libido, sécheresse vaginale… On comprends bien que cette période peut-être très compliquée à vivre, puisque les effets vont bien au-delà de la fertilité et des effets sur les règles.
Stérilet hormonal et règles peu abondantes
Sous stérilet hormonal, 3 cas de figure sont les plus répandus :- Des règles totalement absentes
- Des règles peu abondantes
- Du spotting, c’est-à-dire des saignements hors règles
La raison à ça, c’est que le stérilet hormonal diffuse un taux d’hormones continu, visant à empêcher la nidation d’un embryon. Contrairement à d’autres moyen de contraception comme la pilule œstro-progéstative, Le stérilet hormonal n’empêche pas l’ovulation, mais agit sur l’endomètre, rendant celui plus fin, ce qui empêche un embryon de s’y installer. Il agit également sur la glaire cervicale, la rendant plus épaisse, ce qui bloque la mobilité des spermatozoïdes pour les empêcher de venir féconder un ovocyte et empêcher une grossesse éventuelle.
Comme l’endomètre est moins épais, il y a moins de sang à évacuer pendant les menstruations et les règles sont peu abondantes. Et, dans environ 20% des cas, les saignements menstruels cessent totalement au bout de quelques mois. Pour celles qui continuent à avoir des menstruations sous stérilet hormonal, elles restent généralement faibles, et la couleur des règles est rouge clair, voire rose (le signe que le sang est “dilué”, car il se mélange à la glaire cervicale) ou marron car le sang en faible quantité met plus de temps à être évacué et a le temps de s'oxyder.
Des règles peu abondantes sous stérilet hormonal sont donc totalement normales et pas une raison de s'inquiéter, car après tout, le but de ce mode de contraception est bien de protéger d’une grossesse non désirée.
Le stress : un facteur souvent ignoré
Le stress a un impact direct sur le cycle menstruel. Stress émotionnel, charge mentale, choc psychologique, mais aussi pratique sportive excessive, troubles alimentaires… ils ont des conséquences directes sur les œstrogènes et la fertilité.
En situation de stress, le corps se met en état d’urgence, il signale au corps que le moment n’est pas propice à une grossesse et le corps réagit en mettant la fertilité en “standby”. Des règles peu abondantes ou des cycles déréglés sont souvent un premier signe que quelque chose ne va pas, que le corps est fatigué, ce qui peut causer des problèmes de fertilité.
Sport excessif et sous alimentation
Aujourd’hui, la parole se libère, et de nombreuses athlètes osent prendre la parole sur les conséquences qu'une activité sportive de haut niveau a pu avoir sur leur cycle menstruel. Leur corps, en état d’épuisement chronique, réduit sa production d’œstrogènes pour concentrer ses efforts ailleurs. Les personnes souffrant ou ayant souffert de troubles du comportement alimentaire (TCA) évoquent souvent l’absence de menstruations comme l’une des premières répercussions “visibles” de la maladie. Dans la plupart de ces cas, la fertilité n'est pas le problème principal, mais cet "état d'urgence" peu avoir des conséquences dramatiques sur d'autres aspects de la santé physique et mentale.
Les conséquences d’un manque d’œstrogènes chronique
En dehors des conséquences sur la fertilité, des règles peu abondantes et un taux d’œstrogènes faible peuvent avoir des répercussions sur de nombreux aspects de la santé et du bien-être, comme :
- Baisse de la libido
- Système immunitaire affaibli
- Baisse de la densité osseuse
- Fatigue, manque d’énergie
- Difficultés de concentration
- Sautes d’humeur, irritabilité
- Dépression
- Maux de tête récurrents
- Trouble du sommeil
- Sécheresse vaginale
- Peau sèche et sensible
- Cheveux secs et cassants
La meilleure façon d’avoir un cycle menstruel sain est… d’avoir un cycle menstruel sain
Le cycle menstruel est un cercle qui peut être vicieux quand les choses vont mal, c’est-à-dire que des symptômes négatifs apparaissent et s’auto-entretiennent d’un cycle à l’autre. Mais quand un cycle menstruel est sain et que les hormones sont équilibrées, un cercle vertueux se met en place et l’équilibre, une fois mis en place, peut se maintenir de façon durable.
Quand les hormones sont équilibrées et qu’un cycle menstruel est "harmonieux", les symptômes disparaissent le plus souvent d’eux mêmes. Un taux d’œstrogènes équilibré permet à l’endomètre de se développer normalement, le reste du corps fonctionne mieux, le système immunitaire est renforcé, l'humeur et l'énergiue stabilisées. Et quand, grâce à une ovulation de bonne qualité, les œstrogènes et la progestérone sont équilibrées, les règles également s’en portent mieux : elles sont pas ou peu douloureuses et ne sont ni trop courtes, ni trop longues.
Une ovulation de bonne qualité : le secret d’un cycle menstruel heureux
Oui, même si on ne cherche pas à tomber enceinte (ou qu’on souhaite l’éviter) ! Une ovulation saine et de bonne qualité est nécessaire pour avoir un cycle menstruel sain, des hormones équilibrées, sont la meilleure façon de combattre le syndrome prémenstruel et ses symptômes de manière efficace et durable.
Comment remettre de l’ordre dans ses hormones ? 4 solutions pour une approche naturelle
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1. L’alimentation
Une alimentation saine est la condition sine qua none d’un taux d’œstrogènes sain et d’un cycle harmonieux et sans symptômes. Manger suffisamment de légumes verts, de protéines, de bonnes graisses, incorporer des épices anti-inflammatoires… permet d’être en meilleure santé et de booster la production naturelle d’hormones pour un cycle menstruel équilibré et créer les conditions propices au fameux “cercle vertueux” du bien-être menstruel et hormonal. Une alimentation complète peut aider le corps et les hormones à être en meilleure santé et des règles peu abondantes vont peu à peu se normaliser, sous l'effet des œstrogènes.
Retrouve nos conseils sur comment soutenir ton cycle et tes hormones de manière 100% naturelle grâce à l'alimentation dans notre ebook gratuit, La méthode 7 jours.
Certains aliments plus que d’autres permettent de stimuler la production d’œstrogènes comme les graines (ou l’huile) de lin, le sésame, le hummus, l’ail, les fruits secs, les fruits rouges, le tofu… En consommer un peu plus pendant les deux premières semaines du cycle menstruel aide à booster la production d’œstrogènes, ce qui peut être particulièrement bénéfique notamment pendant la (péri)ménopause, en cas de syndrome des ovaires polykystiques, si l’on est très sportive ou pour compenser les effets négatifs du stress sur les hormones.
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2. Prendre ton stress en main
Certes plus facile à dire qu’à faire, mais réduire son stress ou c’est possible permet de limiter les impacts négatifs de celui-ci sur la santé globale et hormonale. La règle d’or ici : fais ce dont tu es capable ! Inutile de te stresser à l’idée que tu n’en fais pas assez et de te forcer à faire 1h de méditation tous les matins si ce n’est pas ce qui te convient. Commence petit à petit et trouve ce qui fonctionne pour toi : te promener en forêt, faire de la boxe thai, cuisiner, passer une soirée entre ami.es, prendre rendez-vous pour un massage, faire du shopping, pratiquer la cohésion cardiaque… il n’y a pas de règles fixes pour savoir ce qui te conviendra le mieux.
Tu peux aussi retrouver des exercices de respiration anti-stress dans notre ebook gratuit ou pratiquer cette séquence de yoga anti-stress et anti-douleurs de règles.
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3. Cap sur le magnésium !
Le magnésium est un minéral essentiel à l'organisme de manière générale, mais c'est surtout le meilleur ami d'un cycle menstruel équilibré ! Alimentation industrialisée, stress chronique, pollution, perturbateurs endocriniens... tout ça a tendance à "épuises" les réserves en magnésium du corps et causer des carences. Le magnésium ne règle bien sûr pas tout, mais c'est souvent la première étape vers un mieux-être et une améliorations de nombreux symptômes. (et c'est bien pour ça que le magnésium est l'un des ingrédients les plus importants de BALANCE, notre cure dédiée à l'équilibre du cycle et des hormones)
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4. Équilibrer les hormones grâce aux plantes
En plus du magnésium, certaines plantes aident le cycle menstruel à se normaliser, réguler les hormones et favoriser une ovulation de bonne qualité, créant les conditions optimales pour un cycle serein, des symptômes prémenstruels apaisés et des règles sans douleurs et bien plus encore.
Le Duo Rééquilibrage & Love a été conçu spécifiquement pour d'un côté booster la libido et le plaisir, mais aussi favoriser une ovulation saine et régulière.
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Le petit plus : booster l'immunité avec des épices !
Parce qu'un déficit en œstrogènes n'est pas sans conséquences pour le système immunitaire (on te rappelle que les œstrogènes jouent un rôle primordial dans l'entretien des défenses immunitaires) et que, qui dit système immunitaire défaillant, dit infections urinaires, déséquilibres intimes, mais aussi fatigue généralisée et infections grippales à répétition, nous avons créé GOLDEN RITUAL, la version Circles du Golden Milk, une boisson ayurvédique ancestrale, hyper riche en bienfaits pour les hormones, l'équilibre féminin, qui aide à combattre l'acné, lutter contre le stress... et renforcer les défenses immunitaires !
Le bonus GOLDEN RITUAL : en plus du curcuma et des autres épices, il contient du Maitaké, un champignon adaptogène stimulant des défenses immunitaires, anti-stress et énergisant !