Avec l’âge, le métabolisme de base ralentit naturellement (comme on vient de l’expliquer dans le paragraphe précédent). Mais comme si ça ne suffisait pas, il n’y a pas que le métabolisme qui est touché, les muscles également sont concernés. S’il est plus facile de grimper des marches quatre à quatre à 10, 20 ou 30 ans qu’à 40, 50 ou 60, ce n’est pas un hasard (qui l’eût cru ?), c’est avant tout une question de masse musculaire. Quand on vieillit, la masse musculaire diminue progressivement. La première conséquence, c’est qu’on est moins en forme : l’effort physique est plus difficile et on est plus fatiguée, plus facilement. Mais qu’est-ce qui dans notre corps est le premier brûleur de calories ? Les muscles ! Une masse musculaire qui diminue, c’est aussi et surtout un besoin calorique diminué. Puisque nos muscles sont moins gros, ils ont besoin de moins de ravitaillement. Comme pour le métabolisme de base : si on continue à faire entrer la même quantité de calories, au bout d’un certain temps, on risque de stocker et de prendre du poids.