Le chocolat pendant les règles : bon ou pas ?

Le chocolat pendant les règles : bon ou pas ?

 

Quand on pense chocolat, on associe souvent deux idées contraires : d'un côté, c'est une source de gourmandise et de plaisir (fact : 20% des femmes seraient davantage prêtes à renoncer aux relations intimes plutôt qu'au chocolat), de l'autre, c'est une source de culpabilité, étant donné qu'on entend dire depuis toujours que le chocolat fait grossir, provoque des caries et donne des boutons.

Il est difficile de se détacher de ces idées reçues, surtout quand elles contiennent une part de vérité. Une chose reste : manger (ou même regarder) un carré de chocolat peut susciter une quantité d'émotions contradictoires !

Commençons par le commencement : le sucre

Dans le chocolat, ce n’est pas le cacao qui est problématique, bien au contraire ! (on y reviendra), mais bien le sucre. L’alimentation a des conséquences directes sur l’équilibre hormonal et le bien-être, notamment en ce qui concerne le syndrome prémenstruel, les douleurs de règles, l’acné… et le sucre est effectivement une chose qu’il serait bon de limiter au maximum. 

Mais avant que tu ne jettes ton stock de chocolat préféré à la poubelle ou que tu renonces à ton gâteau d’anniversaire ou à tous les œufs de Pâques, laisse-nous t’expliquer un peu de quoi il s’agit exactement. 

Oui, le sucre est facteur d’inflammation

L’inflammation, c’est quand le corps déclenche une réponse immunitaire, qui vient affecter l’équilibre hormonal. Alors oui, c’est vrai, le sucre est facteur d’inflammation, et l’inflammation est une cause—ou un facteur aggravant du moins—très fréquente d’acné et de troubles hormonaux : qu’il s’agisse de SPM, de fringales, de fatigue, de cycles irréguliers, de douleurs de règles…

Ce qui se passe quand on consomme du sucre

Le sucre, c’est ce qui fournit l’énergie aux muscles et au cerveau pour fonctionner (pour référence : notre cerveau consomme quotidiennement l’équivalent en sucre de deux tablettes de chocolat). En soi, c’est donc une bonne chose, car qui dit sucre dit énergie, dit un corps et un cerveau en capacité de fonctionner.

En réalité, ce n’est pas le sucre qui est facteur d’inflammation, mais bien l’excès de sucre est c’est une distinction très importante à faire !

De la même façon, ce n’est pas le chocolat qui fait grossir, donne des caries, mais bien l’excès de chocolat (ou d’autres aliments très sucrés, surtout s’ils sont issus d’une production industrielle). 

La glycémie, qu’est-ce que c’est ? 

La glycémie, c’est le taux de glucose (donc de sucre) dans le sang. Quand on consomme des glucides, la glycémie augmente. Elle augmente d’autant plus (et plus rapidement) quand on consomme des sucres raffinés. C’est quand la glycémie est trop haute, trop souvent, que les problèmes arrivent : inflammation, acné, troubles de l’humeur, fringales, douleurs…

Faut-il arrêter de consommer du sucre ? 

Fort heureusement, non ! Tout est une question de dosage, de quantité et de qualité. Il est bien sûr préférable d’éviter de consommer trop d’aliments sucrés, et d’aliments à indice glycémique élevé (c’est ce qu’on appelle les sucres “rapides”) et les sucres raffinés. 

Un chocolat noir à 70% de cacao par exemple est beaucoup moins riche en sucre qu’un chocolat au lait industriel. Mais même dans le cas du chocolat industriel (ou des œufs de Pâques au nougat), il n’est pas nécessaire de les bannir complètement ! 

Se priver, catégoriser les aliments en bons ou mauvais, constitue aussi un risque majeur d’affecter la relation à l’alimentation de manière durable, en plus des effets néfastes que ça peut avoir sur le métabolisme… 

Pire que le sucre : la frustration

S’il suffisait de renoncer à quelque chose pour en faire passer l’envie, ça se saurait ! Plus on se prive, plus on risque d’augmenter sa frustration, ce qui est en premier lieu une source de stress pour l’organisme et le mental, et à moins d’avoir une volonté de fer, on finit souvent par “abuser” par la suite !

Pour résumer = il n’y a pas de “bons” et de “mauvais” aliments, tout est une question de diversité et de modération ! 

Le chocolat : un allié des règles et du syndrome prémenstruel

Consommé avec modération, surtout si c’est un chocolat de haute qualité (peu sucré, à forte teneur en cacao), le chocolat est un allié des règles et du SPM : très riche en magnésium, il contribue à apaiser les crampes, les douleurs de règles et peut également être efficace pour soulager l’anxiété pendant le SPM, car il a un effet anti-stress. 

Le cacao active également la production de dopamine et de sérotonine (aka respectivement l’hormone de la récompense et du bonheur). Quand ça ne va pas, plutôt que scroller les réseaux sociaux, mange un carré de chocolat ! 

Les fringales, un symptôme du SPM

Sans doute l'un des signes les plus in your face que tes règles sont sur le point de débarquer : une envie subite de dévaliser le frigo, les placards à bonbons et de faire des associations de saveurs pour le moins douteuses... On en parlait déjà dans un article précédent : Pourquoi j'ai envie de chocolat avant mes règles ?

Pour faire simple, c'est of course une question d'hormones et, notamment de manque de sérotonine (aka l’hormone du bonheur). Or, le chocolat est un moyen simple et efficace pour le cerveau de relancer la machine à bonne humeur, étant donné que l’on associe le chocolat à un instant de plaisir et que le sucre qu’il contient donne de l’énergie au cerveau et l’aide à combattre la fatigue, un autre symptôme du SPM.

Est-ce que ça signifie pour autant qu'il faut céder à toutes les fringales ?

Pas nécessairement ! Bien que la règle “Si on a faim, il faut manger” reste toujours vraie, il y a des manières de satisfaire des fringales de règles ou de SPM de manière plus ou moins efficace (histoire d’éviter de manger TOUS les œufs de Pâques avant la fin du week-end). 

Plutôt que remplacer, ajouter

Chez Circles, notre règle, c’est, plutôt que de renoncer aux choses dont on a envie (même si ce ne sont pas toujours les options les plus healthy qui soient) et de les remplacer, c’est d’ajouter des choses meilleures. Pour faire simple : tu as envie d’une barre chocolatée ? C’est ok, mais pourquoi pas manger un fruit avec ? Ça paraît simple au premier abord, mais c’est une méthode efficace de plusieurs points de vue : 

  • Psychologiquement, ça permet de dédramatiser le rapport à un aliment considéré “mauvais” puisqu’on y associe quelque chose considéré comme “bon”
  • Ça aide à consommer plus de fruits et légumes ;) 
  • Ça contribue à favoriser une alimentation globalement équilibrée (ton alimentation n’a pas besoin d’être parfaite pour être saine !) 

Une glycémie équilibrée = le secret d’un système hormonal sain

Si le sucre est associé à de nombreux symptômes, c’est à cause de la glycémie qui risque de monter en flèche quand on en consomme trop, qui déclenche à son tour une réponse inflammatoire. Équilibrer sa glycémie est l’une des manières les plus efficaces de soulager de nombreux symptômes comme les règles douloureuses, le syndrome prémenstruel, l’acné (et de prévenir leur réapparition) et de maintenir un équilibre hormonal sain.

Glycémie et SOPK

Dans le cas du syndrome des ovaires polykystiques, favoriser les aliments à indice glycémique faible (= qui ne contiennent pas ou peu de sucres rapides) permet très souvent de réduire une bonne partie des symptômes, étant donné que l’hyperglycémie est fortement corrélée à l’excès d’androgènes responsable des symptômes comme les cycles irréguliers, l’acné, l'excès de pilosité, la chute de cheveux…

Les meilleurs aliments pour une glycémie équilibrée 

Règle n°1 : le petit déjeuner ! Que tu souffres d’acné, de fringales, de fatigue, de cycles irréguliers, de SOPK... manger le matin est essentiel pour un système hormonal et une glycémie équilibrée, car celà permet de donner à l’organisme l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement, hormones incluses. 

L’idéal est de commencer la journée du bon pied, par un repas complet, c’est-à-dire un repas qui contient tous les nutriments essentiels : des glucides, des lipides, des protéines et des fibres. Peu importe que tu sois plutôt sucré ou salé, les deux peuvent être un repas complet si on fait attention à inclure toutes les catégories d’aliments.

Des idées de petit déjeuner sont par exemple : 

  • Pain complet + œuf + avocat 
  • Porridge + graines de lin, noix, fruit
  • Yaourt + fruit + céréales
  • Pancakes + fromage frais + fruit

Clear et Balance, double effet contre l’inflammation et les fringales

Pour aider à réguler la glycémie et lutter directement contre l’une des causes principales de déséquilibre hormonal, d’acné, de douleurs de règles et de syndrome prémenstruel, nos cures contiennent des plantes qui ont un effet naturellement régulateur à la fois de la cause des fringales (= le déséquilibre hormonal) et de ses conséquences (= l'inflammation qui provoque l'acné, le SPM et les douleurs).

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Grâce au romarin, à la bardane et au curcuma, CLEAR permet de réguler naturellement la glycémie et combat l’inflammation responsable de l’acné et des symptômes de l'excès d'androgènes comme la chute de cheveux, les problèmes digestifs ou encore l'excès de pilosité.

De son coté, l’action régulatrice sur les hormones de BALANCE contribue fortement à apaiser les symptômes prémenstruels comme les sautes d’humeur, la fatigue et les fringales (et donc d’éviter les épisodes d’attaque de frigo qui précèdent les règles).

Ensemble, le duo permet de cibler à la fois la cause et la conséquence de l’inflammation et des fringales, pour un cycle équilibré et une phase prémenstruelle apaisée.