Comment soulager les douleurs de règles ?

Femme allongée avec bouillotte sur le bas-ventre ; pictos tisane, yoga, respiration et calendrier du cycle — illustration d’en-tête de l’article « Comment soulager les douleurs de règles ?

Tu vis chaque cycle comme une épreuve ? Douleur dans le bas du ventre, crampes pelviennes, fatigue, saignements abondants, maux de tête… Et toujours cette même rengaine : “C’est normal, ce sont juste les règles.” Sauf que non. Ce que tu ressens, c’est peut-être une dysménorrhée, un trouble menstruel fréquent, parfois bénin, parfois lié à une pathologie plus sérieuse comme l’endométriose, un fibrome utérin, un kyste sur l’ovaire, voire une infection.

Tu n’es pas seule, et surtout : tu n’es pas folle. Les douleurs menstruelles peuvent être sévères, chroniques, voire invalidantes au quotidien. Elles affectent ta vie, ton travail, ton sommeil, tes rapports… mais il existe des solutions, naturelles ou complémentaires aux traitements classiques (anti-inflammatoires, pilule, etc.).

Dans cet article, on t’aide à identifier les symptômes, à comprendre les causes, à savoir quand consulter un médecin ou un·e gynécologue, et surtout, à accéder à des pistes concrètes pour soulager ton corps et reprendre le pouvoir sur ton cycle.

Définition et typologie des douleurs de règles

Les douleurs pendant les règles, c’est ce qu’on appelle en langage médical la dysménorrhée. Ça vient du grec, mais promis on va t’expliquer ça simplement. En gros, ton utérus se contracte pour évacuer la muqueuse utérine : c’est ce qui cause le sang menstruel qu’on perd chaque mois. Et ces contractions, elles peuvent faire très (très) mal.

Mais attention, toutes les douleurs ne se ressemblent pas. On distingue deux grands types :

Dysménorrhée primaire

C’est la plus courante. Elle apparaît souvent dès les premières règles (souvent à l’adolescence). Elle n’est pas liée à une maladie spécifique. Ici, le coupable, c’est la fameuse prostaglandine : une molécule inflammatoire qui contracte l’utérus et crée ces fameuses crampes dans le bas du ventre.

💡 Bon à savoir : Plus ton taux de prostaglandines est élevé, plus la douleur est intense. C’est un peu comme si ton utérus passait en mode bootcamp tous les mois.

Dysménorrhée secondaire

Elle apparaît plus tard, souvent après 25 ans, et elle est souvent liée à une pathologie gynécologique : endométriose, adénomyose, fibromes, kystes ovariens, infections utérines… Ici, la douleur n’est pas juste une réaction « normale » du cycle menstruel : elle est causée par une anomalie ou un trouble qu’il faut identifier.

Règles douloureuses ≠ endométriose

On entend souvent que “si t’as mal pendant tes règles, c’est peut-être de l’endométriose”. Et oui, c’est une possibilité, mais pas une fatalité. Toutes les douleurs de règles ne sont pas liées à cette maladie. Cela dit, il y a des signes spécifiques qui doivent t’alerter.

Ce n’est pas parce que c’est courant que c’est normal

Les douleurs menstruelles touchent jusqu’à 80 % des femmes à un moment ou un autre de leur vie. Mais dans certains cas, elles peuvent être le symptôme d’une pathologie plus sérieuse, comme :

  • L’endométriose : quand des fragments de muqueuse utérine migrent en dehors de l’utérus et réagissent aux hormones chaque mois → inflammation, saignements internes, adhérences, douleurs pelviennes intenses.
  • L’adénomyose : forme d’endométriose interne à l’utérus.
  • Fibromes utérins ou kystes ovariens.

Les signes qui doivent te faire penser à l’endométriose

Signes d’alerte
Pourquoi c’est important
Douleurs qui reviennent chaque cycle
La douleur est cyclique et prévisible
Douleurs résistantes aux antalgiques simples
Le paracétamol ne suffit plus
Douleurs handicapantes
Tu dois annuler ta journée, rester au lit
Autres douleurs associées
Rapports sexuels douloureux, troubles digestifs, douleurs urinaires…

Astuce  : Si tu reconnais ces symptômes, note-les dans un carnet ou une appli dédiée au suivi du cycle. Tu pourras montrer ces infos précieuses à un.e gynécologue pour orienter les examens (IRM, échographie pelvienne, etc.).

Symptômes associés aux douleurs de règles

Tu connais sûrement les crampes au bas-ventre ou les douleurs dans le bas du dos. Mais les règles douloureuses ne viennent pas toujours seules. Ton corps peut t’envoyer d'autres signaux pendant cette période, et les repérer, c’est déjà commencer à mieux les comprendre.

Les signes qui accompagnent souvent la dysménorrhée

💡 Remarque Circles : Ces symptômes ne doivent pas être banalisés. Même s’ils ne t’empêchent pas totalement de vivre, ils peuvent dégrader ta qualité de vie mois après mois. Tu mérites une prise en charge adaptée.

Et côté émotions ?

Il y a aussi les manifestations psychiques : fatigue mentale, baisse d’énergie, irritabilité… Ce n’est pas dans ta tête, c’est souvent lié à :

La chute hormonale en phase lutéale (juste avant les règles)

Une carence en magnésium, qui peut amplifier les douleurs et la fatigue

Une inflammation de bas grade, qui peut affecter l’humeur

Astuce Circles : On conseille souvent d’associer un suivi des symptômes physiques et émotionnels. Par exemple : "je suis irritable + j’ai mal au ventre = phase prémenstruelle à surveiller".

Solutions possibles

Spoiler alert : il n’existe pas une solution magique qui fonctionne pour toutes. Mais il existe des pistes concrètes pour calmer les douleurs menstruelles, selon leur intensité, leur fréquence et leur origine.

On fait le tour ensemble des options — du plus simple au plus encadré.

1. Mesures simples à adopter dès les premières douleurs

Ces petites habitudes peuvent vraiment faire la différence, surtout si tu les mets en place dès le début des règles, ou même juste avant :

Utiliser une bouillotte chaude sur le bas-ventre (chaleur = détente musculaire)

Limiter le sucre, le café, l’alcool (tous trois favorisent l’inflammation)

Dormir suffisamment, idéalement 7 à 9h par nuit

Pratiquer une activité physique douce : yoga, marche, étirements

Tester des techniques de relaxation : respiration, méditation, cohérence cardiaque

💡 Astuce Circles : On conseille aussi les massages circulaires doux sur le bas du ventre avec une huile végétale (riche en oméga-3 ou à base de plantes apaisantes).

2. Les traitements médicamenteux classiques

Parfois, la douleur est trop forte pour se contenter d’une tisane et d’un bain chaud. Dans ce cas, on peut envisager certains médicaments, à prendre sous avis médical :

AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) comme l’ibuprofène ou le naproxène → à commencer dès le début des douleurs, ou même la veille si ton cycle est régulier

Antispasmodiques : pour calmer les contractions utérines

Paracétamol : utile en cas de fièvre ou douleurs modérées (mais souvent moins efficace seul)

Remarque : Si tu prends un traitement, pense à bien respecter la posologie et à ne pas multiplier les prises sans suivi médical. Et si ça ne fait aucun effet, c’est un signal qu’il faut creuser plus loin.

3. Les approches naturelles Circles

Chez Circles, on croit profondément au pouvoir du végétal, des nutriments essentiels et de l'écoute du cycle. Nos cures sont là pour accompagner ton corps sans le brusquer.

Par exemple, pour les douleurs menstruelles, on recommande souvent :

  • Des plantes comme le gattilier (équilibre hormonal), la rhodiole (stress), ou le curcuma (anti-inflammatoire naturel)
  • Des minéraux comme le magnésium et le calcium, qui aident à détendre les muscles et stabiliser l’humeur
  • Une alimentation anti-inflammatoire : fruits et légumes frais, oméga-3, épices, fibres…

Nos cures comme BALANCE ou RESET sont pensées pour soutenir l’équilibre hormonal et l’inflammation de bas grade, deux leviers majeurs pour réduire les douleurs liées aux règles, tout en agissant en **profondeur sur ton cycle .

BALANCE

Importance de consulter un professionnel de santé

Tu as tout essayé : la bouillotte, le yoga, les plantes, les AINS… et pourtant, tes douleurs reviennent chaque mois, toujours plus fortes, toujours plus épuisantes. Tu ne rêves pas. Ce n’est pas dans ta tête. Et non, ce n’est pas normal de s’écrouler à chaque cycle.

Quand faut-il consulter ?

Voici quelques signaux d’alerte qui doivent te pousser à prendre rendez-vous :

  • La douleur est résistante aux traitements classiques (AINS, repos…)
  • Tu es obligée de manquer l’école ou le travail à cause de la douleur (absentéisme scolaire ou pro)
  • Tu as des saignements très abondants ou qui durent plus de 7 jours
  • Tu ressens des douleurs pendant les rapports sexuels
  • Tu es épuisée, tu as des malaises, des douleurs digestives ou urinaires en même temps que tes règles
  • Tu observes du spotting ou des métrorragies (saignements entre les règles)

Remarque  : L’endométriose, les fibromes, l’adénomyose ou d’autres pathologies pelviennes peuvent se cacher derrière ces symptômes. Il faut parfois plusieurs examens (IRM, écho pelvienne, bilan hormonal) pour poser un diagnostic. Et ça, c’est le rôle du corps médical.

Qui consulter ?

Ton médecin traitant : il peut faire un premier point et t’orienter vers un·e spécialiste :

Un·e gynécologue (généraliste ou spécialisé·e en endométriose)

Les centres experts douleurs pelviennes (dans certaines grandes villes)

Bon à savoir : Si tu n’es pas écoutée ou prise au sérieux, tu as le droit de demander un deuxième avis. Ton expérience est légitime. Ne laisse personne la minimiser.