Les hormones et la perte de cheveux, existe-t-il un lien ?

On en parle peu, et pourtant… la perte de cheveux hormonale touche des milliers de femmes. Tu n’as rien fait de mal, ton shampoing n’est sans doute pas responsable. Parfois, ce sont tes hormones qui mènent la danse : œstrogène, progestérone, testostérone, cortisol… ce petit monde peut déséquilibrer ton cuir chevelu, ralentir la pousse, provoquer une chute diffuse, voire une alopécie androgénétique féminine.
Ce n’est pas une fatalité, mais c’est un signal. Ton corps te parle : SOPK, ménopause, hypothyroïdie, contraception, ou simple variation hormonale… Les causes sont nombreuses, les solutions aussi. Encore faut-il comprendre les phases du cycle capillaire, reconnaître les symptômes, savoir quand consulter, et surtout… ne pas rester seule avec ton anxiété.
Chez CIRCLES, on pense que chaque femme mérite des conseils clairs, des solutions naturelles, et un accompagnement doux dans ces phases de vie où tout semble chamboulé. Alors si tu te reconnais dans cette situation, reste avec nous : on va parler cheveux, hormones… et surtout, reprendre le pouvoir sur ta santé hormonale.
Causes hormonales de la perte de cheveux chez la femme
Tu le sais sûrement : nos hormones aiment faire les montagnes russes. À chaque variation hormonale — qu’elle soit douce ou brutale — ton corps s’adapte. Et devine quoi ? Tes cheveux aussi. Le cuir chevelu est une zone particulièrement sensible aux changements hormonaux, ce qui explique pourquoi, à certains moments de ta vie, tu peux observer une perte de cheveux plus marquée, voire une diminution rapide de la densité capillaire.
Pas de panique : il existe des solutions adaptées. Mais pour mettre en place un traitement efficace, encore faut-il comprendre l’origine du problème. Voici les principales causes hormonales pouvant entraîner une alopécie diffuse ou localisée chez la femme.
Ménopause : un véritable tournant hormonal
La ménopause est l’un des bouleversements hormonaux les plus marquants dans la vie d’une femme. À ce stade, le taux d’œstrogènes et de progestérone diminue, ce qui laisse plus de place aux androgènes. Ce déséquilibre entraîne une série de conséquences capillaires : les cheveux deviennent plus fins, leur durée de vie diminue, la phase de croissance (anagène) raccourcit, et la phase de repos (télogène) s’allonge. Résultat ? La perte des cheveux s’accélère, notamment sur le sommet du crâne ou au niveau de la raie centrale.
On parle alors d’alopécie androgénétique chez la femme, une forme d’alopécie diffuse, très différente de la calvitie masculine où les zones dégarnies sont plus nettes. Ici, la masse capillaire s’éclaircit progressivement, souvent de manière insidieuse.
💡 Signe à surveiller : une diminution visible du volume au sommet du crâne, sans plaques franches mais avec une raie de plus en plus large.
👩⚕️ Cette alopécie peut être liée à l’hérédité. Si des antécédents familiaux existent, tu peux être plus sujette à cette forme d’alopécie. Consulter un dermatologue permet de confirmer le diagnostic et d’envisager un traitement adapté, voire l’usage d’un minoxidil topique, reconnu pour stimuler la repousse des cheveux.
SOPK : quand les androgènes s’emballent
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie hormonale fréquente, souvent diagnostiquée tardivement. Elle se manifeste par une hyperandrogénie, c’est-à-dire une production excessive d’androgènes (encore elles !).
Et ces hormones ont la fâcheuse tendance à perturber le cycle de vie du cheveu, en raccourcissant sa phase de croissance (la fameuse phase anagène). Résultat : les follicules pileux s’épuisent, les cheveux deviennent plus gras, s’affinent et peuvent tomber de façon localisée — souvent au niveau du front ou autour de la raie.
⚠️ Remarque : le SOPK s’accompagne aussi d’autres signes comme de l’acné, une pilosité excessive sur le visage, ou une prise de poids. Si tu suspectes ce syndrome, une consultation chez un spécialiste est essentielle.
Thyroïde : la cheffe d’orchestre du métabolisme… et du cheveu
Tu te sens fatiguée ? Tu as froid tout le temps ? Et en plus, tes cheveux tombent ? Il est peut-être temps de jeter un œil à ta thyroïde.
Cette petite glande en forme de papillon située dans le cou joue un rôle clé dans le fonctionnement de l’organisme. Quand elle est déréglée — que ce soit en hypothyroïdie (pas assez d’hormones) ou en hyperthyroïdie (trop) —, le cycle pilaire s’en trouve chamboulé. Et qui dit dérèglement, dit souvent cheveux ternes, cassants, clairsemés… voire chute importante. Ce dérèglement est très fréquent chez les femmes surtout après 50 ans. L'hypothyroïdie peut entraîner une carence en fer (qui impacte les cheveux).
Lorsqu’on soupçonne un lien entre perte de cheveux et thyroïde, un bilan hormonal incluant la TSH et les hormones T3/T4 peut apporter des réponses claires.
Post-partum : les montagnes russes hormonales
Tu viens d’accoucher et tu retrouves des mèches entières dans ta main ? Rassure-toi, c’est (malheureusement) très courant. Pendant la grossesse, les hormones boostent la pousse des cheveux, qui deviennent plus épais, plus brillants (merci les œstrogènes !). Mais après l’accouchement, les taux chutent brutalement, entraînant un effluvium télogène, c’est-à-dire une perte de cheveux brutale mais temporaire.
⏳ Patience : ce phénomène dure en général entre 3 à 6 mois. Si la chute persiste au-delà d’un an, une consultation est recommandée.
Contraception hormonale : un effet secondaire méconnu
Certaines pilules contraceptives, selon leur dosage et leur composition (progestatives ou combinées), peuvent aggraver une alopécie androgénétique si elles stimulent la production d’androgènes. D’autres au contraire, peuvent freiner cette chute.
👉 C’est donc très individuel : une pilule qui te convient parfaitement peut avoir un effet négatif sur les cheveux d’une autre.
📌 Conseil : si tu observes une perte capillaire quelques mois après le début (ou l’arrêt) d’un contraceptif, tu subis sans doute ce qu’on appelle “l’effet rebond” : un déséquilibre hormonal temporaire qui se caractérise par un excès d’androgènes, entraînant acné, chute de cheveux et cycles irréguliers.
Alopécie androgénétique : une affaire de récepteurs (et d’héritage)
Parlons franchement : certaines d’entre nous ont une prédisposition génétique à l’alopécie androgénétique. Ce n’est pas une “maladie”, mais plutôt une sensibilité accrue des follicules pileux aux androgènes (comme la dihydrotestostérone, ou DHT pour les intimes).
Cette hypersensibilité entraîne un affaiblissement progressif du follicule : il produit des cheveux de plus en plus fins… puis plus du tout. Et ce processus est lent, progressif, mais réversible s’il est pris à temps.
📉 Symptômes typiques : élargissement de la raie centrale, perte de densité au sommet du crâne, cheveux plus fins au fil des mois.
L’importance d’un diagnostic médical ou expert
Tu pourrais être tentée de foncer sur le premier traitement miracle trouvé sur internet. Mais laisse-nous te dire une chose : sans comprendre d’où vient le problème, difficile de trouver la bonne solution. Pose toi des questions comme “as-tu d'autres symptômes ?”, “depuis quand tes cheveux tombent/sont secs/affaiblis ?”
Un diagnostic auprès d'un médecin peut te permettre de comprendre véritablement ce qui se passe pour mieux agir.
La perte de cheveux hormonale est rarement un phénomène isolé. Elle cache souvent un déséquilibre plus profond, parfois passager, parfois plus installé.
Que comprend un bon diagnostic ?
Voici ce que peut inclure un bilan capillaire complet :
Examen |
À quoi ça sert ? |
Bilan hormonal |
Évaluer le niveau des œstrogènes, progestérone, testostérone, DHEA, FSH, LH… |
Dosage thyroïdien |
Vérifier la TSH, T3 et T4 pour détecter hypo ou hyperthyroïdie |
Ferritine |
Détecter une carence en fer, fréquente chez les femmes, surtout après une grossesse ou en cas de règles abondantes |
Antécédents familiaux |
Comprendre ton terrain génétique (alopécie héréditaire ?) |
Dermosopie ou trichoscopie |
Analyser de près l’aspect de ton cuir chevelu et l’état des follicules pileux |
👩⚕À retenir : un diagnostic n’est pas une fatalité, c’est un point de départ. Il permet de mettre en place une routine adaptée à ton corps, ton cycle, et ton histoire hormonale.
Le rôle clé du cycle capillaire
Parlons un peu technique, mais en douceur. Tu sais que tes cheveux suivent un rythme naturel de vie, un peu comme les saisons ?
Voici les 3 phases principales du cycle de croissance du cheveu :
1. Phase anagène (croissance) : dure 2 à 6 ans. C’est là que ton cheveu pousse.
2. Phase catagène (transition) : dure environ 2 à 3 semaines. Le cheveu arrête de pousser.
3. Phase télogène (repos et chute) : dure 2 à 3 mois. Le cheveu tombe, et un nouveau prend sa place.
En moyenne, 85 % de ta chevelure est en phase anagène. Le reste alterne entre pause et chute. C’est totalement normal de perdre 60 à 100 cheveux par jour.
Mais quand un déséquilibre hormonal survient, ce cycle est perturbé : plus de cheveux passent prématurément en phase télogène. Et là, la chute devient visible, inquiétante, parfois massive.
Image simple : imagine ton cuir chevelu comme un jardin. Si la terre (ton système hormonal) est perturbée, les graines (tes follicules pileux) ne poussent plus comme il faut.
L’impact du stress comme facteur aggravant
Ah… le stress. Celui qu’on sous-estime, qu’on banalise, et qui pourtant joue un rôle énorme dans ta santé hormonale… et capillaire.
Quand tu es stressée, ton corps libère du cortisol, l’hormone du “mode survie”. Et ce cortisol va stimuler indirectement la production d’androgènes. Tu vois le cercle vicieux arriver ? 😩
Plus de stress → plus d’androgènes → plus de chute.
Plus de chute → plus d’anxiété → encore plus de stress.
Stress émotionnel ou physique (deuil, séparation, fatigue chronique, forte fièvre, perte de poids brutale…) : tous peuvent déclencher un effluvium télogène, cette fameuse perte de cheveux soudaine et diffuse.
Conseil : respiration, yoga, balades, sommeil réparateur, cure naturelle de soutien… tout ce qui t’aide à apaiser ton système nerveux peut aussi t’aider à soutenir ta chevelure.
La dimension multifactorielle de la chute
Tu l’as sans doute compris à ce stade : il n’y a pas une seule cause à la chute des cheveux hormonale. C’est un peu comme un puzzle. Chaque pièce compte : tes hormones, ton alimentation, ton cycle de vie, tes émotions, ton hérédité…
Les causes se combinent souvent :
- Hormonale : SOPK, ménopause, grossesse, contraception, thyroïde, déséquilibre du cycle menstruel.
- Génétique : terrain androgénétique transmis par la famille.
- Nutritionnelle : carences en fer, zinc, vitamine D, protéines…
- Émotionnelle : stress chronique, anxiété, surcharge mentale.
- Environnementale : perturbateurs endocriniens, produits agressifs, pollution…
Les solutions Circles : agir en profondeur, naturellement
Chez Circles, on sait qu’il n’y a pas une seule cause à la chute de cheveux… alors on a pensé des solutions qui agissent là où ton corps en a besoin. Pas juste pour camoufler, mais pour soutenir tes racines, ton cuir chevelu, ton équilibre hormonal et ton moral.
✨ GROW
C’est notre cure phare anti-chute, pensée pour cibler la cause hormonale (grâce au saw palmetto, un actif naturel anti-androgène), mais aussi les carences nutritionnelles qui affaiblissent la fibre capillaire.
👉 Idéale en cas de chute post-partum, SOPK, arrêt de pilule ou manque de fer/vitamines.
💧 RESET
La cure hydratation In & Out ! Elle booste la production naturelle de kératine, hydrate le corps de l’intérieur et apaise le cuir chevelu sensibilisé. Un vrai allié en cas de cheveux ternes, secs ou cassants. 👉 Idéale si ta chute de cheveux est liée au stress, à la ménopause, ou à une peau en manque d’éclat.
🌈 Le Trio Peau & Cheveux
Notre combo ultime pour une chevelure forte et un cuir chevelu sain, de l’intérieur. Il associe :
GROW pour soutenir les racines et la densité,
RESET pour renforcer, hydrater et apaiser,
et CLEAR, notre cure détox anti-inflammatoire, parfaite si ta chute de cheveux est liée à un déséquilibre hormonal, à une peau acnéique, ou à un foie surchargé (spoiler : c’est souvent le cas).
Un trio à adopter en cas de chute persistante, d’acné hormonale, ou si tu veux offrir un vrai reset à ton corps et à ta peau ✨
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