Migraines avant ou pendant les règles : les solutions naturelles

migraine avant ou pendant les règles, une histoire d'hormones
Mal de tête, migraine avant ou pendant les règles, c'est (encore) une histoire d'hormones
Symptôme malheureusement hyper commun du SPM ou des règles, au moins une femme sur trois déclare souffrir régulièrement de mal de tête ou de migraine intense avant ou pendant les règles.
Qu'est-ce qui cause ces maux de tête chroniques ?
 
 
Migraine menstruelle ou prémenstruelle : la cause hormonale
Les migraines avant et pendant les règles, qu'on appelle les migraines cataméniales (= calées sur le cycle menstruel) sont connectées aux variations hormonales pendant le cycle menstruel. 

La Société internationale des céphalées reconnaît deux types de migraines cataméniales :

  • la migraine cataméniale pure, sans aucune crise en dehors de la période des menstruations,
  • la migraine aggravée par les menstruations, associant les crises sans aura déclenchées dans la période des règles à d'autres crises, avec ou sans aura, pouvant survenir à tout moment.

La migraine menstruelle est liée aux hormones, aux œstrogènes pour être exact. Le plus souvent, le taux le plus bas d'œstrogènes est atteint le premier jour des règles, ce qui déclenche ce mal de tête coriace, car il est souvent moins réactif aux traitements contre la douleur classique. Dans certains cas, ce taux est atteint quelques jours avant les règles, les maux de tête se manifestent alors plus tôt. Selon les personnes, ces migraines durent entre 1 et 3 jours, mais peuvent persister jusqu'à 5 jours chez les femmes les plus atteintes (#joiedetreune femme).

À noter que certains facteurs peuvent accroître la fréquence, la durée ou l'intensité d'une migraine, notamment :
1. La pilule contraceptive (et autres contraceptifs ou traitements hormonaux)
Les migraines répétées sont l'un des effets secondaires les plus fréquents de la pilule contraceptive. Ces maux de tête se manifestent principalement pendant la "semaine de pause ou placebo", car le corps se retrouve alors sans hormones. Cette baisse soudaine du taux d'hormones (même synthétiques) peut provoquer une migraine très importante et invalidante, qui dure souvent plusieurs jours.
Si tu souffres de migraine sous pilule, on te conseille d'en parler à ton médecin traitant pour voir si cette pilule te convient toujours et éventuellement adapter le dosage ou changer de contraception.
2. La ménopause
Les changements hormonaux que le corps traverse au moment de la ménopause et péri-ménopause affectent le corps sous de multiples aspects : sommeil, poids, libido, bouffées de chaleur... mais aussi des migraines chroniques causées par la baisse du taux d'œstrogènes dans le sang.
3. Grossesse
Il est fréquent de souffrir de mal de tête pendant les premières semaines de grossesse, car les changements hormonaux importants chamboulent l'organisme. Ces maux de tête (ainsi que les autres symptômes de "type SPM") disparaissent généralement vers la 6e semaine de grossesse
4. Le déséquilibre hormonal
Un déséquilibre hormonal comme l'excès d'œstrogènes (qui, rappelons le, touche 80% des femmes menstruées) peut aussi être à l'origine du mal de tête ou migraine hormonale. Quand le taux d'œstrogènes est en excès, sa chute brutale avant les règles entraîne un SPM plus intense, qui se manifeste par des symptômes multiples : ballonnements, troubles du sommeil, sautes d'humeur, difficultés de concentration, fatigue, fringales, mais aussi des migraines.
Heureusement, il existe des solutions naturelles pour soulager les maux de tête de manière efficace, avec des éléments à portée de mains ! On a rassemblé nos préférés, testés et approuvés pour vous ici.
Les solutions naturelles pour soulager ou prévenir les migraines menstruelles
Prendre en considération les facteurs déclenchants : 
Les facteurs déclenchant les crises sont plus ou moins bien connus. Selon les personnes, il peut s'agir par exemple d'une période de stress, d'un manque d'activité physique (le télétravail n'est pas l'ami des personnes migraineuses !), du manque ou même d'un excès  de sommeil. L'alimentation joue également un rôle capital, ainsi que l'environnement (certaines personnes peuvent pas exemple être très sensibles aux variations climatiques), le bruit, les lumières fortes ou clignotantes.
Éviter de s'exposer à ces facteurs permet de modérer l'intensité d'une crise ou même de prévenir la migraine, si on sait les identifier.
 
La menthe et le ginkgo, une aide naturelle contre les maux de tête
 
La menthe
Surtout grâce au menthol qu'elle contient, la menthe permet de soulager efficacement les maux de tête en décongestionnant la circulation sanguine (ce qui a également pour effet de soulager d'autres maux comme les jambes lourdes et les gonflements). On peut l'appliquer en externe (par exemple sous forme d'huile appliquée sur les tempes), en inhalation ou en infusion (ce qui permet aussi de lutter contre le désordre digestif). C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la tisane Flow contient de la menthe, puisqu'elle permet de soulager les maux de tête ainsi que les troubles digestifs et les nausées qui font leur apparition au moment des menstruations.
Le ginkgo
Il a une action stimulante sur la circulation sanguine et participe à augmenter l'afflux sanguin dans le cerveau, boostant ainsi les capacités mentales et la concentration et soulageant les maux de tête (et même les acouphènes !). Consommé tout au long du cycle, il est aussi très efficace pour prévenir les seins gonflés et douloureux pendant le SPM. Le ginkgo est un ingrédient central de la cure Balance, notre cure équilibrante anti-syndrome prémenstruel, qui aide à retrouver un équilibre hormonal sain et des cycles plus sereins.
Le magnésium
On connait son efficacité contre d'autres maux, comme les crampes musculaires et menstruelles et ses effets positifs sur le sommeil, mais le magnésium est véritablement un minéral qui aide à vivre un cycle menstruel harmonieux sous toutes les coutures ! D'après plusieurs études récentes, une complémentation quotidienne en magnésium permet de réduire de manière significative l'apparition de migraines avec aura. Une autre étude montre que les personnes souffrant régulièrement de migraines sont plus souvent carencées en magnésium que les personnes qui n'ont pas de maux de tête.
Le gingembre
Épice anti-inflammatoire, anti-douleur et antioxydante par excellence, le gingembre peut s'avérer très efficace contre les migraines, particulièrement si elles s'accompagnent de nausées. On peut le consommer pur, sous forme de jus, de tisane ou encore de golden milk.
Penser à s'hydrater
Même si ça semble logique et presque idiot de le rappeler, on oublie souvent de boire suffisamment d'eau quand on est malade / qu'on a mal à la tête, alors que c'est une condition essentielle pour aller mieux !
La caféine : à la fois cause et solution
Une fois n'est pas coutume ! On a plutôt tendance à conseiller de limiter sa consommation de café et de caféine pendant la phase prémenstruelle et pendant les règles, mais en cas de migraine, la caféine peut aider à resserer les vaisseaux sanguins, diminuant les maux de tête, tout en augmentant l'efficacité de certains anti-douleurs comme l'ibuprofène. Mais attention, si on a tendance à être accro au café, il est probable que la caféine soit elle-même le déclencheur du mal de tête, à cause de la dilatation des vaisseaux qui a lieu au moment du sevrage. Alternativement, on peut choisir du thé vert, dont la caféine est plus faible et mieux tolérée par l'organisme.
 
Prendre l'air peut aider à soulager les maux de tête et les migraines
Prendre l'air
Souvent plus facile à dire qu'à faire, difficile de se motiver à sortir quand on a mal à ma tête et que la lumière nous fait souffrir, même si l'air frais et le mouvement sont un allié de taille pour soulager les maux de tête. Si sortir relève du challenge impossible, on peut toujours essayer de bouger un minimum chez soi (en faisant par exemple notre séquence de yoga contre les douleurs de règles) ou tout simplement ouvrir les fenêtres pour laisser l'air circuler un peu.
Dormir
Quelle meilleure façon de faire passer la migraine en appuyant sur le bouton off pendant quelques heures ? Dormir, c'est non seulement un moyen efficace de ne pas ressentir la douleur de manière consciente pendant quelques heures, mais c'est aussi permettre à son corps de canaliser toute son énergie à se "réparer" et rattraper des heures de sommeil qui font sûrement défaut—le manque de sommeil et le stress jouent également un rôle important dans les migraines ! Si c'est possible, au lieu d'aller "contre" et de se bourrer d'anti-douleurs tout en continuant à travailler, mieux vaut dire stop et prendre le temps de se reposer. Une bonne raison de tout laisser tomber et d'aller se recoucher !
À ne pas négliger : traiter l'origine des migraines et pas seulement les symptômes !
Les migraines menstruelles et prémenstruelles ont une origine hormonale, on peut, en adressant ce problème directement, aider à prévenir leur apparition même (#solutioncléenmains)
Traiter la cause "racine" des symptômes menstruels et prémenstruels permet de créer un "cercle vertueux" du bien-être hormonal. Avec une hygiène de vie adaptée et une alimentation équilibrée, on peut maintenir l'équilibre hormonal et combattre l'apparition de symptômes comme les maux de tête, mais aussi les sautes d'humeur, fringales, ballonnements... de manière durable.
Le coffret Rééquilibrage & Flow cible l'origine même du syndrome prémenstruel et des symptômes menstruels en s'attaquant à la fois au déséquilibre hormonal et aux facteurs aggravants comme le stress, le manque de sommeil ou la carence en magnésium.
Dans la cure Balance, le gattilier, ginkgo et magnésium aident les hormones à être équilibrées et combattent ainsi l'origine même des migraines menstruelles.
Dans la tisane Flow, l'angélique, la menthe et l'alchémille ont des vertus anti-inflammatoires, anti-nausées et activent la circulation sanguine, pour des règles sereines et des douleurs apaisées.
 

 

SOURCES :

https://www.jle.com/fr/revues/mrh/e-docs/the_effects_of_magnesium_prophylaxis_in_migraine_without_aura_278046/article.phtml

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4586582/