Quelles sont les causes hormonales de la perte de cheveux ?

Photo de femme blonde isolée sur fond blanc

Tu retrouves des mèches entières dans ta brosse, sur ton oreiller ou dans la douche ? Ce n’est pas juste une mauvaise passe capillaire. Derrière cette chute de cheveux, il y a souvent un déséquilibre bien plus profond : les hormones.

Eh oui, chez nous, les femmes, la chevelure est intimement liée à notre équilibre hormonal. Dès qu’il y a une variation — qu’elle soit douce ou brutale — nos follicules pileux peuvent se mettre à tirer la sonnette d’alarme. Le cycle de vie du cheveu en prend un coup, la densité capillaire diminue, la pousse ralentit… et c’est toute notre chevelure qui perd en force et en éclat.

Ce phénomène n’est pas une fatalité. Il existe des solutions naturelles, des cures adaptées, mais avant tout, il faut comprendre pourquoi nos cheveux tombent. Alors aujourd’hui, on te propose de décoder ensemble les grandes causes hormonales de la perte des cheveux chez la femme. Spoiler alert : ce n’est jamais juste “le stress” ou “l’âge”. C’est bien plus subtil… et on va tout t’expliquer, sans jargon ni tabou.

Quel est le rôle des hormones dans la croissance des cheveux ?

On en parle souvent comme des "coupables", mais les hormones ne sont pas nos ennemies. En fait, elles jouent un rôle essentiel dans le développement des cheveux. Elles influencent la croissance, la densité, le cycle pilaire… bref, toute la vie des cheveux. C’est un peu comme des chefs d’orchestre invisibles qui règlent chaque phase du cycle : anagène (croissance), catagène (transition), télogène (repos).

🧬 Quand tout est équilibré, les hormones féminines comme les œstrogènes et la progestérone favorisent une croissance active et une densité harmonieuse. Mais dès qu’un trouble hormonal s’installe (fatigue chronique, ménopause, SOPK, dérèglement de la glande thyroïde), ce bel équilibre se casse.

👉 Le cheveu passe trop vite en phase de repos. La chute du cheveu s’intensifie. Et tu peux avoir la sensation que tes cheveux ne poussent plus ou ne repoussent pas aussi bien qu’avant.

🎯 Bon à savoir : une hypersensibilité androgénique ou une sécrétion excessive d’androgènes (comme la testostérone ou la dihydrotestostérone) peut accélérer le vieillissement capillaire. Le cheveu s’affine, perd en force, et les zones comme le sommet de la tête, la raie centrale, ou les tempes deviennent clairsemées.

L’alopécie androgénétique chez la femme : quand les androgènes s’emballent

C’est la forme la plus fréquente d’alopécie hormonale chez la femme. Et contrairement à ce que l’on pense, elle n’est pas réservée aux hommes.

📉 Voici les symptômes typiques à surveiller :

  • Diminution progressive de la densité capillaire, surtout au sommet ou sur la raie centrale
  • Cheveux plus fins, moins volumineux, parfois plus cassants
  • Zones clairsemées, alopécie frontale ou diffuse selon les cas
  • Une repousse lente, voire absente, même après plusieurs mois

💡 L’origine ? Des follicules pileux qui réagissent de manière excessive aux hormones androgéniques. Ce n’est pas la quantité d’hormones qui pose problème, mais bien la sensibilité. Et cette réaction peut être génétique, hormonale, ou liée à un ensemble de facteurs aggravants : stress, contraception, médicaments, etc.

🧬 Important : cette alopécie n’est pas une maladie. C’est un état du cuir chevelu influencé par des troubles hormonaux ou une prédisposition familiale.

📌 À ce stade, une consultation médicale et un bilan capillaire sont indispensables pour poser un diagnostic précis.

Des facteurs aggravants à ne pas sous-estimer

Certains éléments du quotidien peuvent accentuer cette sensibilité hormonale et accélérer la chute :

  • Le stress chronique (physique ou psychologique), via le cortisol (hormone du stress) augmente la sécrétion d’androgènes
  • Une contraception hormonale mal dosée peut perturber ton équilibre
  • Une carence en fer ou en zinc ralentit la repousse
  • Des moments-clés comme l’automne, l’accouchement ou une perte de poids rapide fragilisent la phase anagène

Et le minoxidil dans tout ça ?

Le minoxidil topique est souvent proposé pour ralentir la chute et stimuler la repousse. Son efficacité varie selon :

  • le stade de ton alopécie,
  • la zone touchée (raie, front, sommet),
  • ta propre réactivité hormonale.

Mais attention : ce traitement ne résout pas la cause hormonale. Il s’intègre plutôt dans une approche globale, en complément d’une bonne hygiène de vie, d’une alimentation équilibrée, de solutions naturelles et, si besoin, d’un accompagnement personnalisé.

Moments clés de bouleversements hormonaux associés à la perte de cheveux

Tu l’as peut-être déjà vécu (ou tu t’en approches) : il y a des périodes dans la vie d’une femme où nos hormones font leur petit numéro… et nos cheveux en paient le prix. Voici les quatre grands moments où la chute capillaire hormonale est la plus fréquente.

Ménopause : quand les œstrogènes tirent leur révérence

C’est l’une des périodes les plus importantes sur le plan hormonal. À la ménopause, les hormones féminines comme les œstrogènes et la progestérone diminuent, ce qui entraîne une diminution du soutien hormonal pour les cheveux. Résultat : une chute du cheveu progressive, une raie qui s’élargit, une densité capillaire qui diminue… Bienvenue dans le monde de l’alopécie androgénétique féminine.

🧬 Ce qui se passe vraiment : les androgènes (comme la dihydrotestostérone) prennent le relais et accélèrent la phase catagène, ce moment où le follicule pileux cesse de produire un nouveau cheveu. Cela peut mener à une alopécie frontale ou diffuse, selon ta sensibilité.

💡 Astuces :

  • Intégrer une cure anti chute douce, riche en actifs naturels.
  • Envisager des compléments ciblés pour limiter les carences hormonales et prendre soin de ton équilibre hormonal avec une cure et une alimentation adaptée
  • En parler avec ton ou ta médecin pour évaluer si un traitement d’équilibre hormonal est adapté à ta situation.
GROW


Post-partum : les montagnes russes hormonales

Tu as adoré ta chevelure de grossesse ? Tu n’es pas seule. Les œstrogènes boostent la phase de croissance (anagène), donnant l’illusion d’une crinière plus épaisse. Mais après l’accouchement… chute libre. Et pas que pour ton sommeil.

Le taux d’œstrogènes s’effondre, entraînant un effluvium télogène aigu : une chute de cheveux temporaire mais impressionnante, souvent entre 2 à 4 mois après la naissance.

Bon à savoir : ce phénomène est normal, et dans la majorité des cas, la repousse des cheveux reprend dans les 6 à 12 mois. Mais si la chute persiste ou s’intensifie, une consultation s’impose.

SOPK : l’excès d’androgènes au banc des accusés

Le syndrome des ovaires polykystiques (ou SOPK) est un déséquilibre hormonal très courant, souvent diagnostiqué tardivement. Il implique une sécrétion excessive d’androgènes, ce qui peut dérégler totalement le plan pilaire.

🎯 Conséquences capillaires :

  • Perte localisée sur la raie, les tempes ou le front.
  • Apparition de poils en excès (hirsutisme) surtout au niveau du visage (menton, lèvres ou gorges), souvent accompagnée d’acné.
  • Cycle menstruel irrégulier, voire absence de règles.

🩺 Conseil :

Un diagnostic médical est essentiel : dosage hormonal, échographie, bilan sanguin…

Certains traitements naturels ou antiandrogènes peuvent aider à réguler la sécrétion hormonale et favoriser la repousse des cheveux.

Troubles thyroïdiens : la grande cheffe d’orchestre du métabolisme

Hypo ou hyperthyroïdie, dans les deux cas, la glande thyroïde peut dérégler la pousse et la chute des cheveux. En hypo, tout ralentit : fatigue, prise de poids, frilosité, chute des cheveux en phase télogène. En hyper, c’est l’excès de vitesse : cheveux plus fins, cassants, perte diffuse.

 Ce qu’il faut vérifier : un bilan sanguin TSH + T3/T4 est indispensable si tu suspects un souci thyroïdien. Ce type de chute hormonale s’accompagne souvent de carence en fer, qui fragilise encore plus la chevelure.

Importance du diagnostic médical

Perdre ses cheveux, c’est déjà assez dur. Mais ne pas savoir pourquoi ? C’est carrément déstabilisant. Est-ce une chute hormonale, un trouble thyroïdien, une carence, ou juste une mauvaise période ? Sans diagnostic précis, difficile de poser les bons mots sur ton symptôme, et encore plus compliqué de choisir le traitement adapté.

Pourquoi c’est essentiel de consulter

Avant de te jeter sur le shampooing miracle, ou de tester un complément au hasard, il faut comprendre ce que ton cuir chevelu essaie de te dire. Et seule une analyse complète, menée par un·e médecin ou un·e spécialiste capillaire, peut t’apporter cette clarté.

Ce que comprend un vrai bilan capillaire hormonal

Examen
Ce que ça révèle
Examen clinique du cuir chevelu
Repère les zones clairsemées, l’aspect des racines, l’éventuelle présence de plaque ou de lésion.
Dermosopie
Zoom sur le follicule pileux, repérage d’une miniaturisation typique de l’alopécie androgénétique.
Bilan hormonal complet
Mesure des taux de testostérone, DHEA, œstrogènes, TSH, etc.
Recherche de carences
Fer, zinc, vitamine D, vitamines B12 : des éléments clés pour la croissance du cheveu.
Étude du mode de vie
Stress psychologique, alimentation, sommeil, prise de médicaments ou contraception, antécédents familiaux.



Remarque : certaines alopécies sont temporaires, liées à une phase de repos prolongée du cheveu (phase télogène), d’autres sont diffuses, hormonales, voire cicatrisantes (comme l’alopécie cicatricielle ou de traction). Bref, chaque forme de chute a ses caractéristiques et ses solutions.

Approche personnalisée : l’étape incontournable

Tu n’es pas un cas standard. Ton cycle hormonal, ton âge, ta situation émotionnelle, ton état de santé… tout joue. Et ce qui fonctionne chez une autre ne sera pas forcément efficace pour toi. D’ailleurs, certaines femmes sont hypersensibles aux androgènes, d’autres ont une alopécie androgénétique masculine à cause d’un excès de testostérone. D’autres encore subissent une perte de densité après une forte fièvre, un choc ou une prise de médicament.

Chez CIRCLES, on le sait : c’est une approche globale qui permet de ralentir la chute, de favoriser la repousse et de limiter les risques de rechute. Et ça passe par une écoute sincère et un respect profond de ton équilibre hormonal.

Notre mission ?

T’aider à mieux comprendre ton plan pilaire, t’accompagner dans une prévention efficace, et te proposer des solutions naturelles pensées pour soutenir la santé de tes cheveux, réduire le stress, et réveiller la repousse... Un cheveu à la fois

Nos solutions ?

Chez Circles, on ne fait pas les choses à moitié : on veut t’aider à comprendre ce que ton corps essaie de te dire, prendre soin de ton équilibre hormonal dans sa globalité, et t’accompagner avec des cures ciblées aux effets durables.

🌱 RESET, pour remettre les compteurs à zéro après un choc hormonal, un post-partum ou un changement de contraception. C’est le petit coup de pouce que ton foie et ton équilibre global attendaient pour redémarrer.

RESET

🌿 GROW, notre cure anti-chute qui agit à la racine (littéralement). Elle booste la repousse, renforce la fibre capillaire, comble les carences et s’attaque aux chutes hormonales comme celles liées au SOPK ou à l’arrêt de la pilule​PRODUITS.

GROW

🌸 Trio Peau & Cheveux : CLEAR, GROW et RESET – l’alliance parfaite pour détoxifier, rééquilibrer et régénérer ton terrain. Une synergie pensée pour cibler à la fois les causes profondes et les conséquences visibles : peau à fleur d’hormones, cheveux en mode chute libre, fatigue ou digestion en vrac ? On a pensé à tout.

Trio Peau & Cheveux

Parce qu’on sait que derrière une chevelure qui perd de sa superbe, il y a souvent un dérèglement plus large. Et qu’il est grand temps de traiter les racines du problème, pas juste les symptômes. 💁‍♀️