Manque de progestérone : les solutions naturelles
Manque d’énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d’humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu’un aperçu des conséquences possibles d’un manque de progestérone.
On constate le plus souvent un manque de progestérone suite à des troubles de la fertilité ou une aménorrhée prolongée, à la suite d’un bilan sanguin. Les troubles de la fertilité sont cependant la partie visible de l’iceberg, puisqu’un manque de progestérone peut en réalité causer une multitude de problèmes récurrents dont on parle moins souvent.
La progestérone, à quoi ça sert ?
Dans un cycle menstruel “normal”, c’est-à-dire sain, au moment de l’ovulation, un ovocyte est expulsé par un ovaire. Dans l’ovaire reste alors ce qu’on appelle le corps jaune. Ce corps jaune va, pendant toute la durée de la phase lutéale, secréter de la progestérone, avant de se désintégrer, ni vu ni connu. La progestérone ayant pour fonction première de maintenir l’endomètre pour favoriser la nidation d’un éventuel ovule fécondé, lorsque son taux diminue, l’endomètre n’est plus maintenu : les règles se déclenchent.
Enfin, ça c’est en théorie, parce qu’en pratique, les choses ne se passent pas toujours exactement comme ça.
Faiblesse du corps jaune
C’est comme ça qu’on désigne un manque de progestérone causé le plus souvent par une ovulation de qualité moyenne. Quand le corps jaune est de moindre qualité, il secrète moins de progestérone, moins longtemps. La conséquence sur le cycle : souvent des problèmes de fertilité, des cycles courts, des spottings parfois chroniques…
Déséquilibre du rapport œstrogènes/progestérone
En cas d’excès d’œstrogènes (souvent associé à une inflammation, parce que sinon c’est pas marrant), il peut arriver que, même avec une ovulation de “bonne qualité” le taux de progestérone soit trop faible par rapport au taux d’œstrogènes. Après l’ovulation, le taux d’œstrogènes baisse souvent d’un coup, on peut alors avoir un taux de progestérone insuffisant pour compenser cette chute brutale. Les symptômes dans ce cas sont plutôt psychiques et émotionnels : fatigue, difficultés de concentration, troubles du sommeil, trouble de la libido… Pour rappel, les œstrogènes ont une fonction “vitalisante” dans l’organisme, on ne va pas aller jusqu’à dire qu’ils sont responsables de la joie de vivre (quoique...) mais pas loin : ils jouent un rôle important au niveau de l’humeur, la créativité, le niveau d’énergie, la sociabilité, la résistance du système immunitaire, la confiance en soi… Ce sont nos hormones extroverties alors que la progestérone est plutôt casanière et introvertie.
Et le SPM dans tout ça ?
On allait presque oublier de mentionner notre sujet préféré : le syndrome prémenstruel ! Le syndrome prémenstruel (enfin, une partie) s’explique justement par la baisse de progestérone en fin de cycle, avant que les règles arrivent. Ce moment du cycle est celui où notre corps est le plus “vidé” : les œstrogènes, la progestérone sont au plus bas, idem pour notre niveau d’énergie, confiance en soi, patience, motivation à sortir de chez soi, capacités mentales et physiques… On ne rappellera jamais assez que les hormones du cycle affectent notre santé globale, au quotidien, sous tous les aspects, pas seulement les règles ! C’est donc normal d’être un peu plus à plat et fatiguée que d’habitude. Mais si ça prend des proportions plus importantes : sautes d’humeur, épisodes dépressifs, fringales soudaines, fatigue chronique, douleurs, ballonnements… c’est le signe d’un déséquilibre hormonal et/ou d’une inflammation, ce qui n’est pas normal et surtout, évitable ! (au risque de nous répéter : souffrir de ses règles ou de son cycle n’est pas normal, il existe des solutions !)
Les conséquences d’un déficit de progestérone
Au-delà du fait qu’un taux de progestérone faible peut causer des problèmes de fertilité (puisque c’est souvent le signe d’une ovulation de qualité moyenne et donc d’un déséquilibre des hormones de la phase folliculaire, mais aussi parce que l’endomètre n’est pas suffisamment maintenu pour qu’un éventuel embryon puisse s’y accrocher), un manque de progestérone peut causer de réelles difficultés au quotidien.
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Sur le sommeil et la fatigue :
La progestérone est parfois appelée “hormone soporifique”, c’est l’une des raisons pour lesquelles on est plus fatiguée en phase lutéale (entre l’ovulation et les règles). Lorsqu’elle est insuffisante, par exemple en cas d’excès d’œstrogènes ou en phase prémenstruelle, ce manque brutal peut causer un sommeil fragmenté, des réveils nocturnes, des insomnies… qui sont à leur tour facteur de fatigue chronique, de troubles de la concentration (le fameux brouillard mental)...
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Sur l’humeur et les capacités cognitives :
La progestérone joue un rôle dans la régulation de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, affectant de près les capacités de concentration, la mémoire, l’apprentissage, et plus généralement, la capacité à trouver le calme.
La progestérone fonctionne un peu comme un anxiolytique naturel : elle améliore l’humeur et aide à soulager l’anxiété. Un manque entraîne souvent des sautes d’humeur, des épisodes anxieux, voire même des crises de panique, des humeurs dépressives…
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Sur l’appétit :
La progestérone agit sur la dopamine, l’hormone de la “récompense” (c’est par exemple elle qui rend les réseaux sociaux si addictifs, c’est “l’hormone du like”), une des hormones du bien-être (quand elle est là, on se sent bien, on a envie de continuer ou de recommencer). Dans une situation où le cerveau ne reçoit pas suffisamment de dopamine, il va chercher à compenser et tenter de trouver des sources de stimulation et de récompense. Notre cerveau est comme nous, il est parfois peu inventif, quand il s’ennuie (ou qu’il est fatigué), il va chercher une stimulation facile : la nourriture.
Le cas particulier du Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM)
Le TDPM, c’est une forme (très) sévère de SPM, qui, d’après les dernières études, serait davantage dû à une hypersensibilité aux changements hormonaux plutôt qu’à un déséquilibre hormonal. Les symptômes, souvent très prononcés, varient d’une personne à l’autre (sautes d’humeur, états depressifs, idées noires pouvant aller jusqu’à des pensées suicidaires, insomnies, troubles digestifs importants, douleurs, gonflements des extrémités, rétention d’eau dans les membres et le visage…) et peuvent apparaître dès l’ovulation et disparaissent généralement avec l’arrivée des règles. Peu (re)connu et souvent mal diagnostiqué, ce trouble est souvent très lourd à porter pour les personnes concernées et leur entourage à cause de l’intensité des symptômes présents (et on les comprend !).
Bien que l’origine du TDPM ne soit pas un déséquilibre hormonal en soi, on s’imagine facilement comment un déséquilibre hormonal peut potentiellement accroître certains symptômes, notamment au niveau de l’humeur, du sommeil, de la concentration.
Quelles solutions existent ?
1/ Booster son ovulation
Même hors désir d’enfant, c’est important de prendre soin de son ovulation, vu que ovulation saine = progestérone = bonne humeur = SPM moins important.
On peut booster son ovulation en limitant les perturbateurs endocriniens (cosmétiques, pollution, tabac…), en limitant les facteurs d’inflammation (alcool, café en excès, alimentation industrielle) et grâce à l’alimentation (épices anti-inflammatoires, légumes verts, bonnes graisses et protéines…) et à certaines plantes comme le gattilier, l’actée à grappes ou encore le ginkgo que l’on retrouve dans la cure Balance. La cure Balance combat les symptômes du SPM et le dérèglement hormonal en équilibrant les hormones de manière 100% naturelle, en agissant à la racine même du problème pour des résultats longue durée.
2/ Combattre l’inflammation
L’inflammation et l’excès d’œstrogènes, c’est comme les jumelles Olsen : on sait que c’est pas exactement les mêmes, mais on a du mal à vraiment faire la différence entre les deux. In fine, les symptômes sont les mêmes : SPM carabiné, sautes d’humeur et règles abondantes et douloureuses. Combattre l’inflammation, surtout en limitant sa consommation de sucre, permet souvent de réduire de manière significative une partie des symptômes prémenstruels comme les sautes d’humeur, les fringales, les douleurs mammaires, la fatigue… Et si ça ne suffit pas, la cure Clear, grâce à sa formulation unique, est un condensé anti-inflammatoire qui permet de réguler la glycémie (bye bye fringales), contrôler l’inflammation, détoxifier le foie et, accessoirement, participe à combattre acné, chute de cheveux et hyperandrogénie !
3/ Le magnésium
Minéral anti-stress, ami du bien-être menstruel, anti-crampes et anti-douleurs, le magnésium est aussi essentiel pour maintenir un taux de progestérone sain. Il est essentiel pour augmenter la résistance au stress et réduire les symptômes physiques (douleurs mammaires, ballonnements) et psychiques (sautes d’humeur, irritabilité, fatigue) du SPM. Indispensable donc à un cycle menstruel équilibré, c’est pour cette raison qu’il est un ingrédient central de la cure Balance.
4/ Compenser le manque de progestérone
Certaines plantes comme l’achillée millefeuille ont un effet naturel “progestérone-like”, c’est-à-dire qu’elle simule les effets de la progestérone : elle aide à équilibrer l’humeur, booster la concentration, réguler la phase lutéale et combattre les spottings. L’achillée millefeuille est connue depuis très (très) longtemps pour être une plante alliée de la fertilité et du bien-être féminin puisqu’elle est également très efficace pour soulager les douleurs de règles et réduire les flux abondants. On la retrouve dans la tisane Flow parmi 6 autres plantes : l’angélique, l’alchémille, le framboisier, l’hibiscus, la sauge, la menthe, pour un condensé de propriétés apaisantes, favorisant des règles sereines et sans douleurs (oui, c’est possible !)
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Comment savoir si j'ai un manque de progestérone ?
Certains symptômes comme un cycle court, des spottings réguliers, des épisodes depressifs fréquents, de la fatigue chronique, les insomnies... sont des indicateurs assez fiables d'un manque de progestérone. Checke notre diagnostic menstruel pour en savoir un peu plus et savoir à quel profil hormonal tes symptômes correspondent.