Stérilet hormonal Mirena et dépression : ce qu'il faut savoir

Stérilet hormonal et dépression, un lien établi ?
Qu'est-ce que le stérilet hormonal ?
Stérilet hormonal, comment ça fonctionne ?
Stérilet hormonal vs. stérilet en cuivre
Stérilet hormonal, quels sont les risques et effets secondaires connus ?
- Fièvre, maux de tête intenses, migraines ;
- Modification de l'humeur, dépression ;
- Pertes vaginales inhabituelles, douleurs intenses ou persistantes dans le bas-ventre, rapports sexuels douloureux ;
- Spottings, saignements persistants en dehors des règles.
Les résultats de l'étude de l'ANSM

Que dit l'étude de l'ANSM ?
Une étude qui en appelle d'autres
Quels sont les stérilets concernés ?
Les stérilets aux hormones dosés en lévonorgestrel à hauteur de 52mg
- Le stérilet hormonal Mirena 52 mg
- Le stérilet hormonal Donasert 52 mg
Les stérilets aux hormones moins fortement dosés en lévonorgestrel :
- Le stérilet hormonal Jaydess 13,5 mg
- Le stérilet hormonal Kyleena 19,5 mg
Ce que disent d'autres études
Est-ce que d'autres types de contraception hormonales sont concernées ?

Stérilet hormonal et risque de dépression : ce qu'il faut retenir
- L'étude montre une corrélation possible entre le fait d'avoir un stérilet hormonal et le fait de prendre des anti-dépresseurs. C'est un bon début, mais elle n'apporte qu'une vision superficielle, car il est tout à fait possible que des femmes ayant un stérilet présentent des symptômes dépressifs sans pour autant avoir recours à des antidépresseurs.
- La prise en compte du ratio bénéfices / risques est importante : chez les femmes qui ont des règles très abondantes, l'amélioration de la qualité de vie que peut apporter le stérilet hormonal peut sans doute expliquer qu'on ne constate pas d'augmentation du risque de dépression
- Cette étude montre aussi qu'il est commun de se voir prescrire des antidépresseurs si on prend une contraception hormonale, alors que cette même contraception peut être la cause de ces mêmes symptômes. Des études comme celles-ci sont une bonne nouvelle, car elles permettent de mieux connaître les risques liés aux contraceptions hormonales et améliorer l'écoute et la prise en charge des femmes qui souffrent de leur contraception.