Qu'est-ce que l'acné hormonale ?

femme au visage collé sur un mirroir

Un bouton rouge qui revient chaque mois au même endroit. Une peau grasse à tendance acnéique malgré une bonne routine. Des microkystes qui persistent et des cicatrices qui s’installent. Si ces symptômes te semblent familiers, il est probable que tu sois face à l’acné hormonale, une forme particulière d’imperfection cutanée qui touche énormément de femmes adultes.Son origine ? Un déséquilibre hormonal qui stimule la sécrétion de sébum par les glandes sébacées. Résultat : tes pores se bouchent, les points noirs se transforment en papules, pustules ou nodules douloureux, et les poussées s’intensifient lors des variations hormonales liées au cycle menstruel, à la contraception, à la grossesse ou encore au stress. La bonne nouvelle, c’est qu’avec des soins doux, des produits formulés spécifiquement pour les peaux acnéiques et quelques conseils adaptés, tu peux limiter les excès, apaiser l’inflammation et traiter ton acné hormonale sans aggraver la situation. Ta peau mérite une routine efficace, entre traitements locaux et solutions naturelles, pour retrouver clarté et équilibre jour après jour.

Réponse express : L’acné hormonale est liée aux fluctuations hormonales (testostérone, œstrogènes, progestérone, cortisol). Elle touche majoritairement les femmes adultes, mais peut apparaître à l’adolescence et revenir à l’âge adulte, notamment entre 25 et 40 ans

C’est quoi l’acné hormonale et qui est concernée ? 

L’acné hormonale se distingue par son origine hormonale : une fluctuation ou un déséquilibre qui stimule les glandes sébacées. Résultat : une surproduction de sébum, l’apparition de pores dilatés puis bouchés, et l’installation d’une inflammation cutanée. Ce mécanisme peut transformer une peau à tendance acnéique en terrain idéal pour des lésions fermées (microkystes), des papules ou des pustules.

Elle peut concerner différentes étapes de la vie :

  • Les adolescentes : à la puberté, le taux de testostérone et d’androgènes grimpe en flèche. La peau grasse se couvre plus facilement de comédons et d’acné inflammatoire, comme l’ont confirmé plusieurs études publiées dans le Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology.
  • Les femmes adultes : les hormones féminines fluctuent tout au long de la vie (cycle menstruel, grossesse, arrêt ou prise de pilule, ménopause, stress chronique). Ces facteurs favorisent l’apparition de boutons persistants, souvent localisés sur le bas du visage. Les dermatologues prescrivent parfois un traitement hormonal par voie orale (contraception adaptée, spironolactone) ou des soins anti-imperfections pour réguler le sébum.
  • Les hommes : leurs variations hormonales sont moins cycliques, mais les poussées peuvent exister, surtout à l’adolescence.

👉 L’acné hormonale reste donc avant tout une affection cutanée féminine, touchant particulièrement les peaux à tendance acnéique (women with adult female acne).

Où apparaissent les boutons ? Les zones typiques

Si l’acné hormonale avait une carte d’identité, son adresse serait claire : le bas du visage.

  • Mâchoire
  • Parfois le cou
  • Plus rarement le dos

Ces zones sont particulièrement sensibles aux variations hormonales car elles sont riches en glandes sébacées. Lorsque la production de sébum s’emballe, les pores se bouchent plus facilement et les boutons apparaissent en grappes.

schéma des différents boutons
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Les signes qui ne trompent pas (clinique)

Reconnaître l’acné hormonale, c’est un peu comme relier les points d’un puzzle :

  • Lésions inflammatoires : papules rouges, pustules à tête blanche.
  • Microkystes ou nodules : souvent profonds et douloureux, qui mettent du temps à disparaître.
  • Kystes douloureux : souples au toucher, ils laissent fréquemment des cicatrices.
  • Cycle mensuel des poussées : les boutons reviennent avant ou pendant les règles.
  • Cicatrices et taches pigmentaires : traces qui persistent après la guérison.

👉 En clair, il ne s’agit pas de simples points noirs éparpillés : l’acné hormonale est plus inflammatoire et suit le rythme des hormones.

Quels sont les déclencheurs ? 

L’acné hormonale ne surgit pas par hasard. Elle est intimement liée à certains moments-clés de la vie féminine :

  • Le cycle menstruel : beaucoup de femmes voient apparaître une poussée de boutons quelques jours avant leurs règles. La chute d’œstrogènes et de progestérone à cette période laisse le champ libre aux androgènes, qui stimulent les glandes sébacées.
  • La puberté : l’adolescence est marquée par une forte augmentation des androgènes, entraînant une surproduction de sébum et l’apparition des comédons.
  • La grossesse : certaines futures mamans voient leur peau s’éclaircir, d’autres au contraire constatent une recrudescence des imperfections. Tout dépend de la manière dont leur organisme réagit aux œstrogènes et à la progestérone.
  • L’arrêt ou la prise de pilule : quand le corps doit réapprendre à réguler ses hormones, des poussées d’acné peuvent apparaître, parfois intenses dans les mois qui suivent.
  • La péri-ménopause et la ménopause : la baisse des œstrogènes combinée à une prédominance relative des androgènes peut réactiver l’acné, même après 40 ou 50 ans.
  • Le stress : souvent sous-estimé, il joue un rôle majeur. Le cortisol, l’hormone du stress, stimule lui aussi la sécrétion de sébum et aggrave l’inflammation cutanée.

👉 Ces déclencheurs montrent à quel point l’acné hormonale est liée non seulement au cycle menstruel, mais aussi à chaque étape de la vie féminine.

La physiopath’ simplifiée

Pour comprendre pourquoi les boutons surgissent, il suffit d’imaginer un robinet mal réglé et un évier bouché :

  • Hyperséborrhée : les hormones (notamment les androgènes comme la testostérone) ouvrent le robinet et les glandes sébacées produisent trop de sébum.
  • Pores obstrués : le sébum s’accumule avec des cellules mortes à la surface de la peau, créant un bouchon.
  • Prolifération bactérienne : l’environnement devient idéal pour les bactéries cutanées (comme Cutibacterium acnes), qui prolifèrent.
  • Inflammation : le pore bouché se transforme en bouton rouge, douloureux et parfois purulent.

Les facteurs terrain aggravants

Certaines situations rendent la peau encore plus vulnérable aux poussées d’acné hormonale :

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : ce trouble hormonal augmente la production d’androgènes. Résultat : sébum en excès, pores obstrués et boutons récurrents.

Cosmétiques comédogènes : certaines crèmes trop riches, fonds de teint couvrants ou huiles minérales bouchent les pores et entretiennent les imperfections.

Routine inadaptée : un nettoyage trop agressif ou au contraire insuffisant déséquilibre la barrière cutanée et peut aggraver les inflammations.

Comment réduire/traiter l’acné hormonale ?

La prise en charge de l’acné hormonale se fait à plusieurs niveaux, selon l’intensité et la régularité des poussées.

1. Les soins locaux (topiques)

  • Nettoyants doux à base d’acide salicylique ou de peroxyde de benzoyle, qui désobstruent les pores et réduisent la prolifération bactérienne.
  • Rétinoïdes topiques (sur prescription dermatologique) : favorisent le renouvellement cellulaire et diminuent les microkystes.
  • Produits apaisants (eaux thermales, crèmes non comédogènes) pour limiter l’irritation.

2. Les traitements systémiques (cas plus sévères)

  • Antibiotiques oraux (cures courtes, uniquement sur avis médical).
  • Contraception hormonale adaptée ou spironolactone (chez la femme adulte, pour réguler les androgènes).
  • Isotrétinoïne orale (anciennement Roaccutane®), réservée aux acnés sévères et encadrée de près par un dermatologue.

3. Les pistes naturelles et compléments

Il existe de nombreux traitements naturelles contre l’acné hormonale dont voici les plus répandus : 

Zinc : reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes.

Argile (en masque) : absorbe l’excès de sébum et resserre les pores.

Arbre à thé (tea tree) : antibactérien naturel, utile en application locale.

Alimentation adaptée : limiter les sucres rapides et produits laitiers, privilégier les aliments à indice glycémique bas.

Hygiène de vie : sommeil réparateur, gestion du stress (respiration, yoga, méditation).

Clear : complément alimentaire conçus spécifiquement contre l'acné hormonale

CLEAR

Prévenir l'acné et adopter la bonne routine 

Même si l’acné hormonale est liée aux variations internes, une routine adaptée peut limiter la fréquence et la sévérité des poussées.

1. Les gestes quotidiens à adopter

Utiliser des produits non comédogènes pour éviter d’obstruer davantage les pores.

Nettoyer son visage matin et soir avec un nettoyant doux, sans décaper, pour préserver la barrière cutanée.

Exfolier légèrement (acides de fruits AHA ou acide salicylique BHA) 1 à 2 fois par semaine afin d’éliminer les cellules mortes.

Ne pas triturer les lésions : percer un bouton augmente l’inflammation, favorise les cicatrices et les taches.

Adopter une bonne hygiène : changer régulièrement de taie d’oreiller, nettoyer son téléphone, éviter de toucher son visage avec les mains sales.

2. La dimension “In & Out”

L’acné hormonale se joue à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. D’où l’intérêt d’associer une routine cutanée à une cure naturelle ciblée :

CLEANSE : un double nettoyage efficace qui retire maquillage, SPF et excès de sébum sans dessécher.

NEAT : soin local qui freine le développement du bouton dès les premiers signes, réduit l’inflammation et apaise la peau.

PURE : crème hydratante légère, non grasse et non comédogène, qui régule la production de sébum et restaure le microbiote cutané.

FEED : complément qui soutient l’équilibre hormonal de fond, assainit la peau et agit en profondeur sur les imperfections persistantes.

Réaliser un diagnostic 

L’acné hormonale peut parfois être confondue avec d’autres affections cutanées (rosacée, acné fongique). C’est pourquoi un diagnostic précis est essentiel.

1. L’examen clinique

Le dermatologue observe :

  • La localisation des boutons (menton, mâchoire, cou, dos).
  • Le type de lésions (microkystes, pustules, nodules).
  • La cyclicité des poussées (souvent avant les règles).

2. Les examens complémentaires

Dans certains cas, un bilan hormonal peut être demandé, notamment si l’on suspecte :

  • Un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
  • Un déséquilibre marqué des androgènes.
  • Des irrégularités menstruelles associées.

3. Le lien avec la contraception

Le médecin prend aussi en compte :

  • La prise ou l’arrêt récent de pilule.
  • Le type de contraception utilisé (certaines pilules progestatives peuvent aggraver l’acné).