Le changement, c'est maintenant ! #TuNesPasSeule

Le changement, c'est maintenant ! #TuNesPasSeule

#TuNesPasSeule, le manifeste

On a toutes des anecdotes, une histoire d'un moment pendant lequel on s'est sentie rabaissée, diminuée, silenciée, invisibilisée, silenciée, par un proche, un parent, un.e collègue, un partenaire, un.e professsionnel de santé...

Avec le recul, ces histoires deviennent des anecdotes qui nous ont rendues plus fortes, plus sûres de nous ou plus engagées. Si on s'est tue sur le moment, on sait qu'aujourd'hui, on se laisserait moins faire, on aurait plus de répartie, on se serait moins laissé marcher dessus. 

SOPK, endométriose, SPM, acné hormonale... nos troubles féminins existent, ce ne sont pas des caprices ou des “trucs de bonnes femmes”, ce sont des réalités avec lesquelles nous vivont quotidiennement.

Le problème ? Les tabous dans la société, dans l’entourage, le manque cruel d’écoute, l’absence de recherches scientifiques, l’errance médicale qui abîment nos vies et, encore aujourd'hui, trop souvent, nos paroles sont silencées et invisibilisées.

Et pourtant, nous sommes des millions à traverser les mêmes galères, quels que soient nos âges ou nos parcours. 

Alors aujourd’hui, on prend la parole, on brise les tabous, on partage nos histoires, sans gêne, sans honte, sans tabou, et TU peux y participer, en partageant ton histoire avec nous.

#TuNesPasSeule, parce que nous sommes nombreuses, des centaines, des milliers, des millions de femmes qui se taisent ou se sont tues, à qui on a dit de ne pas parler trop, trop fort, de ne pas parler de ces sujets là.

#TuNesPasSeule, parce que les mots peuvent libérer, réconforter, faire sourir, donner de la force, aider à faire communauté, faire bouger les choses et les consciences.

Parce qu’ensemble, on est plus fortes. Et en partageant nos histoires ensemble, on peut faire du bruit et véritablement changer les choses.

Partager une anecdote

Pour te remercier de partager ta meilleure anecdote avec nous, on t'offre: 

  • 1 témoignage texte = 1 mois de cure offerte
  • 1 témoignage audio = 3 mois de cure offerte* 
  • 1 témoignage vidéo = 6 mois de cure offerte*

*Cure de ton choix, si témoignage publié.

Je témoigne

Quel type de format ? 

3 types de formats sont possibles : texte, audio ou vidéo.

Quelques exemples d'anecdotes déjà reçues : 

Marie, 28 ans

"À 28 ans, je croyais que l'acné ne serait qu'un lointain souvenir. C'était sans compter sur l'arrêt de la pilule. Mon corps m’a rappelée à l’ordre : boutons douloureux sur le menton, rougeurs, complexes qui reviennent. On me disait « c’est rien, ça va passer », mais intérieurement, j'étais brisée, je ne sortais presque plus de chez moi. J’ai mis des mois à comprendre, à trouver les bons gestes, à arrêter de me sentir « sale » ou « ado attardée ». Aujourd’hui, j’ai compris que je n'avait pas besoin d'avoir honte, et j'ai décidé d'en parler!  #TuNesPasSeule "

Chloé, 36 ans

"Il m’a fallu 10 ans de douleurs et d’examens pour qu’on me mette enfin un mot sur ce que je vivais : endométriose. Dix ans à entendre « c’est normal d’avoir mal pendant les règles », dix ans à culpabiliser de manquer des cours, le travail, à m'isoler socialement, à avoir enterré ma libido six pieds sous terre et vécu une rupture traumatisante. Mettre un nom dessus, c’est à la fois douloureux et libérateur. Je partage mon histoire pour toutes celles qui attendent encore des réponses. #TuNesPasSeule"

Pauline, 31 ans

"Tous les mois, une semaine avant mes règles, je deviens une autre. Hypersensible, gonflée, en colère, des idées noires et des nuits blanches à pleurer sans comprendre pourquoi. J’ai longtemps cru que c'était moi le problème, que j'étais « pas assez forte ». En réalité, c’était du SPM. En parlant avec mes amies, j'ai compris que nous étions nombreuses à vivre ça, j'ai appris à mettre des mots sur mes émotions et ça a tout changé. Aujourd’hui, j’assume de dire : si j'ai une crise de larmes parce qu'il n'y a plus de jus d'orange, ce n’est pas juste moi, c’est surtout mes hormones. Surtout, au lieu de m'isoler, j'ai appris à en parler et appeler mes amies à la rescousse pour une soirée plaid & pyjama si besoin. #TuNesPasSeule"

Julia, 27 ans

"J’ai commencé la pilule à 17 ans, sans trop (me) poser de questions. On m’a dit que c’était « plus simple », que ça allait réguler mes hormones, mes règles douloureuses et mon acné. Mais à 25 ans, j’ai réalisé que je ne me reconnaissais plus : humeur changeante, une libido aux abonnées absentes, une fatigue constante et j'avais perdu l'envie de tout. Arrêter a été une libération, même si j'ai eu très peur de l'effet rebond. J’en parle parce que, plus jeune, j’aurais aimé qu’on me parle plus des effets secondaires, et savoir qu'il existe d’autres options. #TuNesPasSeule"

Agathe, 34 ans

"Quand on m’a diagnostiqué un SOPK, je me suis sentie perdue. On m'a demandé si je voulais des enfants, et comme ce n'était pas au programme à ce moment là, le médecin m'a directement prescrit une pilule, sans plus d'explications, et sans parler d'autres options. Sauf qu'au-delà des cycles irréguliers et de l'acné, personne ou presque ne parle des épisodes dépressifs, de la prise de poids, de la fatigue permanente... Je me sentais totalement seule et incomprise. C'est en parlant ouvertement de cette maladie que je me suis rendue compte que nous sommes hyper nombreuses, et qu'on partage une expérience commune. J'aurais aimé faire ces rencontres plus tôt dans mon parcours, savoir que c'était ok de vivre ça, que j'étais très loin d'être seule. En témoignant, j'espère éviter ce sentiment de solitude et d'abandon à d'autres femmes dans la même situation. #TuNesPasSeule " 

Mathilde, 32 ans

"Pendant des mois, je me suis demandé ce qui clochait chez moi. Plus d'envie, plus d’énergie, une perte de sensations et la honte d’en parler même à mon compagnon, de peur de le blesser. J’ai découvert que mes hormones, mon stress et ma contraception jouaient un rôle énorme. En parler avec d'autres femmes m’a soulagée. J'ai compris que c'était normal de ne pas toujours avoir envie, même en étant amoureuse. J'ai aussi compris que ça ne sert à rien de culpabiliser, et que la libido, c'est aussi une question de santé et que si elle fait défaut, c'est de moi qu'il faut que je prenne soin en priorité. #TuNesPasSeule"
Partager mon anecdote

Quelques instructions préalables : 

Témoignage écrit :

  • Partage ton histoire, avec tes mots, simplement.
  • Tu peux écrire quelques phrases ou plusieurs paragraphes, comme tu veux.
  • Tu peux aussi glisser une touche d’humour ou d’auto-dérision si tu le souhaites, c’est aussi une manière de se réapproprier nos vécus.
  • Conclus par le #TuNesPasSeule

Enregistrement audio : 

• Installe-toi dans un endroit calme, sans bruit de fond ni musique.

• Ferme les fenêtres et évite les pièces qui résonnent (comme la salle de bain ou les WC).

• Utilise des écouteurs avec micro si possible et fais un test pour vérifier que le son est correct.

• Durée recommandée : 1 min.

Parle naturellement, comme si tu envoyait une note vocale à une amie.

  • Conclus ton anecdote à l'oral par :  Tu n'es pas seule
m4a
Témoignage Margaux
408.8

Vidéo facecam

  • Enregistre-toi avec ton téléphone, en mode selfie (ou demande à quelqu'un de te filmer si tu le souhaites), en format vertical (portrait)

• Pose ton téléphone et cale-le pour une image stable (plutôt que de le tenir dans la main)

• Choisis un endroit avec une bonne luminosité : de jour, face à une fenêtre (le téléphone entre toi et la fenêtre, pas à contre-jour)

  • Évite les endroits bruyants, ferme les portes et les fenêtres, choisis une pièce avec une bonne sonorité (évite la salle de bains ou les WC, le son risquerait de résonner)

• Si possible, choisis un fond uni (par exemple devant un mur clair, avec pas ou peu d'objets visibles dans le champ vidéo)

Porte des vêtements unis et colorés : ça ressort mieux à l’image !

• Durée recommandée : 1 min 30.

• Si tu peux, utilise un micro ou des écouteurs avec micro, et effectue un test audio + vidéo avant de procéder à l'enregistrement.

  • Parle naturellement, comme si tu racontais une anecdote à une personne assise en face de toi.
  • Conclus ton anecdote à l'oral par : Tu n'es pas seule