Alcool, hormones, SPM et douleurs de règles : comment bien boire cet été ?

Alcool, hormones, SPM et douleurs de règles : comment bien boire cet été ?
L’alcool, on le sait, a des effets néfastes sur la santé globale, mais il affecte aussi directement les hormones et le bien-être menstruel.
Si tu as lu notre ebook, que tu as fait la détox 7 jours—ou peut-être que tu l'as constaté par toi-même—alcool et hormones ne font pas vraiment bon ménage.

Plus concrètement, voici quelques uns des effets de l’alcool : 

  • Facteur d’inflammation
  • Participe à surcharger le foie
  • Est un facteur d'acné
  • Peut dérégler l'équilibre hormonal, notamment entre les œstrogènes et la testostérone
  • Participe à déshydrater l’organisme 
  • Perturbe le sommeil, affecte les capacités d’attention et de concentration
  • Impact sur la glycémie
  • Affecte la production des neurotransmetteurs, comme la dopamine, sérotonine et les endorphines, aka les “hormones du bonheur”
  • Risque d'augmenter les douleurs de règles
Comme le sucre, l'alcool affecte directement les hormones : un verre, ou un verre de trop peut vite avoir des effets secondaires le lendemain ou pendant les jours qui suivent : crise d’acné, SPM multiplié par douze, problèmes digestifs, teint terne, difficultés de concentration, déprime, migraines, douleurs de règles carabinées...

Alcool et hormones, tout se joue au niveau du foie

Même si l'alcool est socialement très répandu, c'est en substance une toxine, et qui dit toxine, dit... foie, évidemment ! Pour rappel, le foie et les hormones sont intimement liés. Le foie, c'est l'usine de recyclage de l'organisme, son rôle est de filtrer le sang pour le "purifier" et éliminer les déchets en tout genre : restes de médicaments, toxines, mais aussi les hormones ! Un foie "efficace" est essentiel à l'équilibre hormonal, puisqu'il contribue à son échelle à préserver le fragile équilibre entre les différentes hormones du cycle menstruel, en éliminant les hormones "usagées" dont le corps n'a plus besoin.
C'est quand le foie est surchargé que les problèmes commencent : quand il n'arrive plus à remplir correctement sa fonction d'organe filtre, les toxines et autres déchets ne sont pas évacués par les voies habituelles, ce qui peut se traduire par de l'acné, une transpiration plus forte et plus odorante (l'odeur de lendemain de soirée, on connaît), une mauvaise haleine...
On précise quand même qu'un foie fatigué, ce n'est pas que une question d'abus d'alcool ! De nombreux facteurs peuvent venir solliciter le foie et le surcharger, l'alcool est un facteur à ne pas négliger, mais ce n'est pas le seul : le stress, la prise de médicaments, la pilule contraceptive, les perturbateurs endocriniens, le tabac, les mauvaises graisses... tous ces éléments affectent le foie et, par extension, l'équilibre hormonal.
Alcool et hormones
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Doit-on renoncer à tout, pour toujours ?

La réponse est non (ouf!). Parce que, si l'alcool et le sucre ont des effets néfastes, il y a autre chose qu'on aimerait limiter également, c’est la frustration. La frustration est une cause de stress, mais c'est aussi surtout le risque de se décourager et d'abandonner de nouvelles résolutions (les régimes restrictifs et l'effet yo-yo l'illustrent très bien).

Tout est une question d'équilibre (et l'alcool peut en faire partie) 

Une hygiène de vie saine est plus durable si elle est réaliste, accessible et ne tombe ni dans les extrêmes ni dans les interdits absolus. L'autonomie avant tout !

Il est possible de manger (ou de boire) de tout, mais pas forcément à n’importe quel moment.

Et surtout, pas sans modération. La même chose s’applique ici, on peut bien sûr boire un verre de temps en temps, mais pas n’importe quand, ni n’importe quoi.
Avant toute chose, on aimerait préciser que nous n’encourageons absolument pas la consommation d’alcool, surtout excessive. L’alcool est une substance addictive, qui est à consommer avec beaucoup (beaucoup) de modération.

Existe-t-il un alcool "hormone-friendly" ?

Il existe surtout des moments du cycle plus "alcool-tolérants" que d'autres. Pour éviter que l'alcool n'empire le SPM ou accentue les douleurs de règles, il est préférable d'éviter d'en consommer à ce moment là, voire avant : c'est-à-dire dès le début de la phase lutéale (la moitié du cycle = environ 14 jours avant les règles), et surtout, surtout, pendant les règles. D'autant que le corps est généralement plus sensible pendant ces périodes-là, attention aux mauvaises surprises le lendemain (ce qui vaut pour l'abus d'alcool, mais aussi d'aliments riches en graisses inflammatoires ou en sucre, qui risquent de faire flamber l'inflammation).
Mais au royaume des hormones, tous les alcools ne sont pas égaux, voici notre verdict :

Les alcools à éviter au maximum :

  1. Les boissons hyper-sucrées, tout ce qui est cocktails et boissons pré-mixées. Mauvaise nouvelle : même les cocktails les plus élaborés sont un concentré de sucre (ou de sirop) et d’alcool fort, la déco de fruits frais ne suffit pas à compenser. D’ailleurs, même sans alcool, il reste le sucre, même si c’est un peu mieux qu’un soda, nutritionnellement, on préfère éviter.
  2. Les long drinks : Alcool + un jus ou un soda, ce n’est pas beaucoup mieux que les cocktails. Aussi, un Gin Tonic se transforme rapidement en un autre puis un de plus, attention à l’excès. Le duo douleurs de règles x Gueule de bois n’est pas vraiment l’idée qu’on se fait d'un weekend idéal.

Les alcools à consommer avec modération : 

  1. La bière : Si elle a le mérite d’être désaltérante, c’est qu’elle cache bien son jeu. On a l’impression de s’hydrater, on en oublie de boire de l’eau et on a vite fait d’avoir mal à la tête le lendemain. Aussi,la bière a un effet stimulant sur les œstrogènes mais aussi la prolactine, qui contribue directement aux douleurs, mal de dos, nausées et troubles digestifs qui accompagnent les règles.
  2. Le vin : En termes d’alcool, un verre de vin correspond à peu près à une petite bière. Le vin est généralement moins calorique et moins riche en sucre, d’autant qu'on le déguste plus lentement. Le vin contient du esvératrol, une molécule qui aurait des propriétés anti-inflammatoires, mais pas sûr que ça suffise à compenser les effets néfastes de l'alcool. Le vin blanc causerait moins de maux de têtes que le vin rouge, et on peut aussi l'alléger, et y ajouter de l'eau pétillante pour en faire un Spritz (mais sans Apérol, on vous voit venir !)

Notre N° 1 de l’été : la bière sans alcool

Même si certains puristes ne seront pas d'accord, la bière sans alcool vaut, à peu de choses près, sa collègue alcoolisée, les méfaits de l'alcool en moins. Pour nous, c'est une super alternative aux boissons alcoolisées pour les raisons suivantes :
  1. Elle ne contient pas d’alcool (ou très peu, les bières sans alcool contiennent entre 0,0% et 0,5% d’alcool), la seule vraie protection contre la gueule de bois et les méfaits de l’alcool : ne pas en consommer !
  2. Elle désaltère et fait bien l’affaire : à vrai dire on y voit (presque) que du feu
  3. Elle permet de profiter d’un moment de convivialité sans avoir à opter pour un soda, (presque) sans frustration ni regret et (presque) sans avoir à se justifier (parce qu’on sait que la pression sociale existe)
  4. Elle contient beaucoup moins de sucre que n’importe quelle boisson alcoolisée ou soda sans alcool (on conseille quand même de jeter un œil sur l’étiquette pour vérifier qu’il n’y a pas de sucres ajoutés)
  5. Last but not least,la bière sans alcool est isotonique, riches en électrolytes et nutriments, sa consommation est même recommandée aux sportifs, car elle facilite la récupération après un effort physique !
Et si vous n'avez pas envie de renoncer complètement à l'alcool (et c'est ok), vous pouvez aussi appliquer la règle du 1 sur 2 : c'est-à-dire remplacer au moins un verre sur deux par une boisson non alcoolisée (et de préférence non sucrée) comme un verre d'eau citronnée, une bière sans alcool, une infusion glacée....

En résumé, pour "bien" boire sans trop nuire à l'équilibre hormonal, nous recommandons de : 

  • éviter l'alcool pendant le SPM et les règles
  • éviter les alcools forts et les mix sucrés
  • alterner boisson alcoolisée / boisson non alcoolisée
  • penser à boire suffisamment pendant ET après avoir bu de l'alcool
  • ne pas boire d'alcool sans avoir mangé

Sans alcool et avec des bienfaits : l'infusion glacée

La meilleure alternative à l'alcool, qui se déguste du matin au soir et qui apporte en prime des bienfaits : notre infusion FLOW en version glacée. Grâce à sa jolie couleur rouge et ses propriétés anti-inflammatoires, digestives et apaisantes, elle aide à prévenir et soulager les douleurs de règles, les troubles intestinaux, les nausées et les migraines menstruelles et aide à vivre des règles et un SPM paisible, peu importe la température extérieure.
Bonus : on nous dit dans l'oreillette qu'elle peut aussi aider à compenser les méfaits d'une nuit un peu arrosée ;) 
FLOW

RECETTE : THÉ GLACÉ ANTI-SPM & ANTI-DOULEURS DE RÈGLES

Ingrédients (pour une carafe) : ⁠⁠
  • 2-3 CàS d'infusion naturelle FLOW⁠⁠
  • le jus d'un citron jaune ou vert
  • ⁠⁠du gingembre
  • ⁠⁠1 CàC de miel ou sirop maison (par ex. sirop de sureau)⁠⁠
  • de la menthe fraîche⁠⁠
  • des fruits au choix : fruits rouges frais ou surgelés, agrumes...⁠⁠
Préparation : ⁠⁠
  1. Au choix, on peut préparer l'infusion avec de l'eau froide et la laisser infuser "à froid" au frigo, à préparer au moins 7-8h en avance. ⁠⁠
  2. On peut aussi préparer l'infusion avec de l'eau chaude et la laisser refroidir ou la "frapper" en y ajoutant des glaçons⁠⁠ pour une version express
  3. Une fois l'infusion prête et froide, ajouter le gingembre, le jus de citron, la menthe fraiche, le miel, les fruits choisis coupés en tranches⁠⁠
  4. Réserver au frais et servir glacé⁠⁠e
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