Pourquoi j’ai envie de chocolat avant mes règles ?

Pourquoi j’ai envie de chocolat avant mes règles ?

Les fringales : une envie soudaine de chocolat, de gras, de sucré, de salé, qui se traduit souvent en mini-carnage des placards de la cuisine et du frigo, voilà un symptôme fréquent du syndrome prémenstruel. D’après l’étude Circles (réalisée en 2019 sur plus de 2000 femmes en France et en Europe), plus de 70% des femmes connaissent bien ce symptôme, qui se produit quelques jours avant les règles et annonce généralement qu’elles ne vont pas tarder.

On désigne par le mot fringale une faim accrue, ainsi que des envies soudaines ou spécifiques de certains aliments ou certaines saveurs (sucré, salé, gras, ketchup, fromage, cornichons, tout peut y passer, y compris des associations de saveurs inhabituelles).

Qu’est-ce qui cause les fringales avant les règles ?

Sans surprise, c’est bien encore une fois (plus ou moins directement) une question d’hormones, mais d’autres facteurs viennent souvent s’y ajouter.

1. Les fringales causées par un excès d’œstrogènes

L’excès d’œstrogènes est le déséquilibre hormonal le plus fréquent chez les femmes. D’une part, un taux d’œstrogènes élevé entraîne parfois une forme d’hyperglycémie chronique : le corps cherche à maintenir cette glycémie et à “combler le vide” dès que celle-ci commence à baisser. Un joli cercle vicieux qui nous pousse à manger plus, et plus sucré. Surtout, après l'ovulation, les œstrogènes baissent d'un coup, pour combler ce vide soudain, le corps aura le réflexe de vouloir compenser, ce qui explique bien souvent les fringales du SPM avant les règles.

2. La fatigue

L'un des symptômes les plus fréquents du syndrome prémenstruel, c’est la fatigue. Qui a déjà enchaîné une journée de boulot sur une nuit avec très peu ou pas de sommeil du tout sait sans doute de quoi on parle : à partir d’un certain point, même sans avoir particulièrement faim, on a des fringales et des envies de tout et de n'importe quoi, et on se retrouve à manger les uns après les autres, des aliments souvent gras et sucrés. Il faut savoir que le sucre, c’est le carburant n°1 du cerveau (et des muscles). Quand le corps et le cerveau, sous l’effet de la fatigue, a l’impression de manquer de carburant, il se met en mode SOS et cherche à tout prix un moyen de se réveiller. Hormis une bonne nuit de sommeil, la source la plus accessible pour se remettre en forme, c’est de consommer des aliments sucrés.

3. La résistance à l’insuline et l'excès d’androgènes

Dans ce cas-ci, les fringales sont moins localisées à l’approche des règles, mais plutôt un état chronique. L’insuline, c’est une hormone sécrétée au niveau du pancréas. Son rôle est de signaler à l’organisme qu’il faut diminuer le taux de sucre, ce qui participe à déclencher la sensation de satiété. En cas de résistance à l’insuline, les cellules du foie, des muscles et des tissus graisseux deviennent moins sensibles à cette hormone. Cette résistance a pour effet que le corps ne parvient pas à utiliser correctement le sucre présent dans le sang et en demande donc davantage, ce qui peut entraîner une hyperglycémie chronique.

Cette hyperglycémie à son tour a des conséquences hormonales puisqu’elle cause une inflammation, peut affecter la production de cortisol (l’hormone du stress) et un excès d’androgènes. La résistance à l’insuline est un symptôme fréquent chez les personnes touchées par le SOPK et explique notamment les difficultés que beaucoup de personnes concernées par cette maladie ont à perdre du poids, car le sucre est stocké sous forme de tissu adipeux plutôt que d’être utilisé par les muscles.

4. Le manque de progestérone, ou les fringales émotionnelles

La progestérone est l’hormone de la phase lutéale (entre l’ovulation et le début des règles), elle a un effet calmant, antidépresseur et “soporifique”. Un taux de progestérone bas à pour conséquence d’affecter l’humeur (elle peut causer anxiété, irritabilité, sautes d’humeur), le sommeil (insomnie, fatigue) ainsi que le bien-être mental (état dépressif, tristesse, émotivité). Face à ce genre de symptômes, le cerveau essaie de compenser et cherche des sources de stimulation énergétique pour pallier à la fatigue, mais aussi des sources de bien-être pour contrebalancer les effets sur l’humeur. L’alimentation, on le sait, a une forte dimension psychologique et émotionnelle, manger un aliment que l’on apprécie, surtout s’il est sucré, permet de libérer de la dopamine (un neurotransmetteur impliqué dans le sentiment de récompense, de satisfaction et qui joue un rôle important dans la capacité à se concentrer).

Quand l’équilibre entre progestérone et œstrogènes est perturbé, l’estime de soi, l'équilibre psychique de manière globale est perturbé. Une étude, publiée en 2017 a notamment établi un lien entre les fringales et le cycle menstruel chez les personnes souffrant de troubles alimentaires compulsifs (TCA) : d'après cette étude, les personnes souffrant de troubles alimentaires personnes connaissent une majorité de crises d’hyperphagie ou de boulimie pendant la phase prémenstruelle, comparé au reste de leur cycle. Le poids psychologique important de ces crises aura tendance à accroître encore davantage les symptômes émotionnels du syndrome prémenstruel et peut entraîner un cercle vicieux de comportements auto-destructeurs.

Le rôle de la sérotonine

La sérotonine est autre neurotransmetteur, l’hormone du bonheur. La sérotonine serait métabolisée en grande partie dans les intestins, ce qui semblerait confirmer l’expression selon laquelle “le bonheur passe par l’assiette”. Par ailleurs, certains aliments comme le chocolat ou les bananes contiennent du Tryptophane (ou notre cure MÉNO), un enzyme à partir duquel le corps produit de la sérotonine. Le chocolat (noir) peut donc vraiment rendre heureux !

Faut-il résister ou céder aux fringales ?

C’est bien la problématique essentielle de la question. À travers tout symptôme, notre corps cherche bien sûr à communiquer avec nous et à nous signaler un besoin. Si on a faim, il faut manger, quand on a soif, il faut boire, quand on a sommeil, il faut dormir, c'est plutôt logique, non ?

Il faut bien sûr écouter les signaux que le corps nous envoie et y répondre, mais il est aussi important de comprendre l’origine de ces symptômes. Avoir faim n’est pas tout à fait la même chose que d’avoir des envies soudaines de crème glacée, de chips, de barres chocolatées.

 

Comment faire la différence entre faim et fringale ?

Observer les autres symptômes.

Avant de “céder” on peut se poser la question de son état émotionnel actuel. Est-ce que je suis anxieuse ? Ai-je du mal à me concentrer ? Suis-je fatiguée ? Quand est-ce que j’ai mangé la dernière fois ? En répondant à ces questions, on peut mettre en perspective le ressenti de son corps et déceler si la faim soudaine qu’on ressent peut être liée à de la fatigue, un manque de stimulation ou si c’est simplement l’heure de se nourrir.

Quelles solutions pour combattre et soulager les fringales ?

Solution n°1 : Lutter contre les fringales avec une alimentation riche en protéines, fibres et bonnes graisses

Bien se nourrir, c’est la meilleure façon de combattre les fringales avant même qu’elles n’apparaissent. Consommer une variété de légumes verts, des noix, des poissons gras, des œufs, des épices anti-inflammatoires permet d’augmenter le sentiment de satiété, de soutenir naturellement un équilibre hormonal sain, de combattre l’inflammation et de réguler la glycémie.

Solution n°2 : Bouger ! Rester en mouvement aide à prévenir les fringales

Quand on ressent une envie de sucre parce que le cerveau est en recherche urgente de stimulation, on peut d’abord commencer par une autre source d’hormones du bien-être : l’activité physique. Il ne s’agit bien sûr pas de courir un marathon plutôt que de manger un morceau de chocolat, mais plutôt d’aller faire un tour et prendre l’air pendant une dizaine de minutes et pourquoi pas en profiter pour déguster une glace artisanale dans un parc ? C'est toujours mieux que de grignoter une barre chocolatée devant son ordinateur.

Solution n°4 : Combattre l’inflammation à l'origine des fringales

L’inflammation joue un rôle essentiel dans les envies soudaines de sucre ou de gras, que ce soit en cas de résistance à l’insuline, de SOPK ou d’excès d’œstrogènes. Combattre l’inflammation permet non seulement de lutter contre les fringales, mais contribue aussi à soulager d'autres symptômes fréquemment associés au SPM comme les symptômes digestifs comme les douleurs, la diarrhée, la constipation.

Les épices anti-inflammatoires comme le curcuma permettent de réduire l’inflammation, mais le curcuma a aussi un effet hypoglycémiant, c’est-à-dire qu’il contribue à équilibrer naturellement la glycémie. Le GOLDEN RITUAL, notre version du traditionnel lait d'or de la tradition ayurvédique, contient non seulement du curcuma et du gingembre, des épices réputées pour leurs bienfaits anti-inflammatoires et pour lutter contre les douleurs, troubles digestifs et autres manifestations du SPM. Une tasse de GOLDEN RITUAL préparée avec du lait d'avoine est idéale pour combler une fringale, et profiter d'un moment gourmand tout en se faisant du bien !

Solution n°5 : Satisfaire une fringale de la “bonne façon”

D’une pierre deux coups ! Si on a faim, il faut bien sûr manger, mais on peut choisir de se faire plaisir, satisfaire son appétit tout en prenant soin de ses hormones. Nos snacks préférés pour satisfaire une fringale sucrée : les bananes, le chocolat noir, le beurre de cacahuète, les fruits frais, un smoothie vitaminé… et pour une fringale salée : le hummus, les olives, des rillettes de poissons…

Et surtout, ne pas oublier de prendre le temps de les savourer et d’apprécier le moment et le goût des aliments. L’avantage de préférer des snacks “healthy”, surtout s’ils sont riches en protéines, bonnes graisses ou en vitamines et minéraux, c’est qu’en plus de satisfaire les fringales, ils peuvent contribuer à réduire l’inflammation et aider à prévenir la réapparition même des fringales, tout en aidant à atténuer les autres symptômes du SPM. CQFD.

Solution n°6 : S’attaquer à la racine du problème : le déséquilibre hormonal

Last but not least. Pour réellement lutter contre les fringales et le syndrome prémenstruel, il faut s’attaquer à la racine du problème : le déséquilibre hormonal. La cure BALANCE a été formulée spécialement formulée pour adresser tous les facteurs pouvant influencer l’apparition des fringales. Grâce au gattilier, elle aide à naturellement équilibrer les hormones et combattre les symptômes physiques et émotionnels du syndrome prémenstruel, tandis que le ginkgo, le magnésium et la rhodiole ont un effet équilibrant sur l’humeur. Ils aident à augmenter la résistance au stress, booster la performance physique et la concentration, favoriser un sommeil réparateur, harmoniser l’humeur et réduire la fatigue, ce qui fait que le cerveau a moins besoin de “stimulation d’urgence”.